Ni medium ni gourou, je suis un être humain comme les autres qui se posait des questions sur le pourquoi du comment. J'ai été séduit par la théorie de la réincarnation, mais comme je ne crois que ce que je vois, j'ai décidé d'aller moi-même explorer mes vies antérieures, « pour voir ». Et ce que j'ai découvert m'a définitivement convaincu. Aujourd'hui je continue d'explorer mes vies antérieures, par des régressions comme on appelle ça, et je reconstitue petit à petit le parcours de mon âme à travers les âges. J'ai élargi mon champ d'intérêt à tout ce qui est en lien avec la réincarnation, principalement les domaines de l'esprit et de l'inexplicable, et aussi l'histoire et l'archéologie.

A travers ce blog j'espère apporter un peu de réponses à ceux qui en cherchent encore. Mais surtout ne me croyez pas sur parole, faites vous-même l'expérience ! Ma méthode de régression dans les vies passées est dispo pour tous: voir l'article 9- vos vies passées. Mais prenez le temps de lire les articles précédents avant toute chose. Il vaut mieux savoir de quoi il s'agit et être complètement informé avant de se lancer.

Vous pouvez lire les articles comme vous le souhaitez. Mais le mieux est quand même de les lire dans l'ordre chronologique, je les ai numérotés à cet effet. Aidez-vous du menu.

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Salon du Bien-être et de la voyance de Lanchères 17-18-19 août

Prochainement et pour la première fois je participerai à un salon spécialisé afin de présenter mon livre et le blog Past Lives Project. Ce sera à Lanchères en baie de Somme (80) à la toute première édition du Salon du Bien-être et de la Voyance les 17, 18 et 19 août prochain.

Si vous souhaitez me rencontrer, échanger un peu, ou vous procurer un livre dédicacé ce sera l'occasion et ce sera un réel plaisir.



25- le nomade hun, une terre à préserver



J'ai encore plusieurs de mes vies antérieures à raconter, ou plutôt à développer par rapport à ce que j'en savais déjà auparavant. Pour cet article je cherchais sur laquelle j'allais m'attarder et je m'étais décidé pour celle du nomade mongol dont j'ai déjà parlé avant (voir l'article 7- les vies simples). Et j'ai choisi de la lier à un thème qui colle bien et qui me tient à cœur, c'est l'écologie. Et oui, à travers un nomade je peux évidemment parler de grands espaces naturels et d'un peuple en lien avec son environnement. Cependant, une autre de mes vies passées correspond bien à ce thème aussi, c'est celle du trappeur québecois (voir l'article 2- le trappeur). Mais j'ai beaucoup de choses à raconter sur ces deux vies et je n'ai pas envie de les condenser en un seul article. Je vais donc rester principalement attaché au nomade mongol pour le moment, et je ferai juste quelques liens avec le trappeur.

J'ai déjà évoqué plusieurs fois ce guerrier asiatique dans la peau duquel je m'étais vu pratiquer des mouvements d'arts martiaux. J'avais alors le crâne presque rasé avec juste une longue natte dans le dos, une coiffure typique des peuples mongols en Asie centrale. Je me trouvais dans un environnement plutôt aride et sablonneux, au bord d'un point d'eau. Je n'en savais rien de plus jusqu'à ce que je retrouve d'autres souvenirs de cette vie par de nouvelles régressions.
En voici une qui était très détaillée et immersive. Ma méditation m'emmène au plus profond de ma conscience, puis me fait traverser le tunnel qui me conduira vers un souvenir d'une vie passée. Le focus que j'ai choisi pour ce voyage, l'élément sur lequel je me concentre et pour lequel je cherche une correspondance dans le passé, est ma nièce et filleule. Lorsque j'émerge du tunnel, je me retrouve dans un environnement froid et enneigé. Autour de moi il y a quelques petits arbres dénudés. Je suis bien emmitouflé dans des épaisseurs de cuir et de fourrure. Je ne suis pas très grand. Je porte une sorte de chapka sur la tête, cette coiffe fourrée qui protège bien les oreilles. En fait tout mon accoutrement me fait penser à l'Asie centrale ou le Caucase, et je pressens que je suis de nouveau dans la peau de l'homme de type mongol que j'avais déjà vu. Je marche avec effort dans la neige épaisse. Je longe un ruisseau et je grimpe en sens inverse du courant. Ca monte de plus en plus et je dois m'aider de mes mains jusqu'à atteindre le haut d'une colline. Là je retrouve un piège que j'avais laissé, sûrement un collet. Un lapin est pris dedans, déjà mort. Je redescends avec ma prise dans la main, en glissant sur les fesses le long de la pente de la colline jusqu'en bas. Je retrouve là où je l'avais laissé un traîneau fait de peaux de bêtes. J'y dépose mon butin avec d'autres récupérés avant. En cette période, à part le lapin, je chasse du volatile grâce à mon arc et notamment le lagopède, un oiseau cousin de la poule et qui vit plutôt dans le froid. Je dois en avoir sur le traîneau. Cet oiseau fait ressurgir le souvenir d'une autre vie, vu lors d'une autre régression, dans un même environnement enneigé. Dans la forêt de la côte nord du Québec, à la charnière entre 19e et 20e siècle, je chassais aussi le lagopède. Mais ce n'était pas à l'arc, c'était avec une carabine dernier cri, la Winchester 30/30 modèle 1894. J'étais trappeur, un grand gaillard blond et barbu que j'aime appeler Joe même si je ne sais pas si c'était vraiment son nom. La nature tout blanche de l'hiver était tout aussi belle et silencieuse. Je traquais ma proie, et quand un volatile s'envolait derrière les buissons je le mettais en joue pour l'abattre. Ce n'était pas pour le plaisir ou pour le commerce, car pour vivre je vendais des fourrures, pas de la volaille. Le lagopède, c'était sans doute pour manger. Mais refermons la parenthèse et retournons voir le chasseur mongol. Il tire son traîneau à la main pour rentrer jusqu'au campement du clan. C'est un rassemblement de quelques yourtes, ces tentes typiques faites de peaux de bêtes. Dans l'une d'elles je sais que ma femme m'attend. Et alors que j'approche, une fillette court pour me prendre dans ses bras. C'est ma fille. Elle porte un nom qui ressemble à Limbo. C'est la première autre personne que je vois dans cette régression et je sais alors qu'elle est en lien avec mon focus. C'est une incarnation passée d'une de mes nièces.
Je n'en ai pas vu plus que ça dans cette scène, mais elle donne déjà des précisions sur la vie du guerrier mongol que j'avais à peine effleurée au départ. Son mode de vie, la chasse, le traîneau, les yourtes, montrent qu'il fait certainement partie d'un clan nomade. Ce que j'ai vu est assez typique des nomades de l'Asie centrale, mais il n'y a pas grand chose pour situer l'époque. La seule curiosité est le climat froid qui contraste avec le contexte aride que j'avais ressenti la première fois. Alors soit on est dans une région aux saisons très contrastées, soit le clan a voyagé et on est dans une autre région.

Partons de nouveau dans le passé pour en savoir plus. Cette fois j'ai choisi comme focus ma mère. Et comme la première image qui me vient en sortant du tunnel temporel est un visage de femme, je sais qu'il s'agit d'elle dans le passé. Je vois son visage de près, c'est une femme blanche de type européen. Et moi je suis le guerrier mongol. Nous marchons dans l'herbe main dans la main, complices. Et je comprends alors que c'est mon épouse. Surprise ! Qu'est-ce que je fais avec une femme blanche ? Son prénom sonne comme « Souli » et le mien quelque chose comme « Sin-gui ». J'ai trouvé un prénom mongol, Chingis, qui est un dérivé de Gengis (comme Gengis Khan). Il est possible que ce soit celui-là. Pour celui de ma femme je l'écrirai Suli. Il sonne asiatique aussi. Et en fait, je me rends compte qu'elle fait partie d'un autre peuple que le mien, physiquement différent mais culturellement assez proche. Je crois que nos peuples s'échangent des femmes pour sceller un pacte ou une alliance. Mais le destin me sépare de cette épouse alors qu'elle est encore jeune. Je la vois plus tard sur son lit de mort, le visage très pâle mais avec les traits apaisés.
Cette femme blanche et ce mélange de peuples m'a donné une piste pour l'origine de Chingis. Des peuples d'Asie centrale ont migré ou sont partis en conquête plusieurs fois dans l'histoire. Mais en faisant des recherches je suis tombé sur une peuplade qu'on nomme les huns blancs, hephtalites en grec ou shvetahûna en sanskrit. Ils sont reliés aux huns, ces peuples mongols qui ont envahi l'Europe de l'est à l'époque des invasions barbares aux 4e et 5e siècles. Les huns blancs semblent être originaires de Bactriane, vers les actuels Afghanistan et Ouzbékistan. Ils ont eux aussi envahi certaines régions, comme le nord de l'Inde, et ils ont pu être alliés et se mêler aux huns d'origine mongole. Alors est-ce que Chingis aurait pu être un hun mongol et Suli une de ces huns blancs ? D'après ce que j'ai vu de leur culture et de leur mode de vie, c'est tout à fait possible. Les huns ont migré de leur Mongolie natale pour aller envahir les terres plus à l'ouest jusqu'en Europe. Au cours de leur périple ils se sont mêlés à d'autres peuples, et en fait ce qu'on appelle les huns est un conglomérat de plusieurs peuples. Sont-ils partis à la conquête de l'ouest par une volonté guerrière ou à cause d'une migration forcée ? Je n'en sais rien. Ce que j'ai vu suggère une migration tranquille. Mais il y a bien eu de la bagarre et j'ai aussi des souvenirs à ce sujet. Continuons donc le voyage avec Chingis.

J'ai eu plusieurs images de ma vie de tous les jours à cette époque, avant ou après le décès de mon épouse, je l'ignore. J'ai vu des chevauchées dans la steppe, une scène de pêche au bord de l'eau, de la chasse à l'arc, le tout souvent dans un environnement froid. Je porte un manteau épais et une capuche doublée de fourrure. A un moment à mes côtés se trouve un jeune homme. Nous marchons dans la neige ensemble, l'arc à la main pour traquer le gibier. Je crois que ce jeune homme est mon petit frère à l'époque, et il se nomme Bayar. C'est un nom que j'ai assez clairement entendu et qui existe aujourd'hui encore chez les mongols. Ce Bayar est aujourd'hui l'un de mes fils, le cadet. Notre chasse terminée, je ramène un lagopède attaché par les pattes.
Là encore je peux faire un parallèle avec ma vie passée de Joe le trappeur québecois. Car à cette époque aussi, le plus souvent je ne chassais pas seul. Mon petit frère, brun de cheveux autant que moi j'étais blond, m'accompagnait. En hiver c'était rude quand il fallait se poser dans la neige pour manger à deux un maigre casse-croûte. Mais aux beaux jours en été, c'était bien plus agréable. Il y avait vraiment de bons moments. Comme cette fois où, au cœur de la forêt, nous prenons une pause au bord de la rivière. Il fait chaud, on a retroussé les manches de chemise et on grignote dans une bonne humeur qui fait chaud au coeur. On en profite même pour enlever les bottes et se délasser les pieds dans l'eau. La louve qui m'accompagne souvent en forêt n'est pas loin. Elle ose montrer le bout de son nez et s'approcher, et je lui envoie de l'eau sur le museau en rigolant. Ce sont des moments simples, juste des petits moments de bonheur qui ne coûtent rien, dans une nature magnifique. Le genre de choses que j'aimerais voir plus souvent en régression.
Retournons quelques siècles en arrière auprès du mongol Chingis, avec qui ça va devenir moins drôle. Dans des circonstances pas très claires, je vois que nous nous peignons le visage, moi, mon petit frère et beaucoup d'autres. Ce sont des peintures de guerre. Nous nous préparons pour une bataille, car après nous nous retrouvons parmi une armée de cavaliers, avec quelques drapeaux levés. Puis la charge est lancée et la horde dévale une colline herbeuse. Lancés au galop, nous bandons nos arcs et tirons sur nos ennemis. Je n'ai pas le temps de les distinguer et je ne sais pas qui ils sont.
Plus tard, je vois un alignement de corps dans la plaine. Ce sont nos morts, nous leur rendons hommage. Ils sont entourés de leurs armes. Parmi eux se trouve le jeune Bayar, et je m'arrête devant lui, ému et respectueux.
Je n'en ai pas vu plus sur cette scène de bataille, mais elle montre que la migration de ce peuple asiatique n'était pas si tranquille qu'il paraissait au début. Et là on se rapproche un peu plus de ce qu'on connaît des conquêtes sanglantes des huns et me conforte dans l'idée qu'on est parmi un peuple de cette mouvance.
Une autre vision vient étayer cette conclusion. J'ai eu un aperçu d'une femme, sans doute de haut rang car elle portait des bijoux voyants et notamment une sorte de lourd diadème doré. Autour d'elle je voyais des guerriers lourdement harnachés et armés de lances. Ils la respectaient. Cette vision était isolée et je ne sais pas qui était cette femme et ce qu'elle faisait. Elle donnait l'impression d'être une noble ou une prêtresse. Tout ce que je sais, c'est que je la connais dans ma vie présente. C'est une relation de travail, une femme que j'apprécie et avec qui nous partageons beaucoup de points communs. Elle a d'ailleurs des origines asiatiques, quelle coïncidence.
J'étais intrigué par cette femme du passé qui imposait apparemment son pouvoir aux guerriers. Mais ce que je trouvais sur les huns ou les mongols ne disait rien sur un pouvoir des femmes à l'époque. Et qui plus est, il semble que les huns n'utilisaient pas de lances. Une recherche de ce côté-là m'orienta plutôt vers des peuples connus pour leur cavalerie lourde armée de lances. Les alains et les sarmates, peuples du Caucase, étaient de ceux-là. Et il s'avère qu'ils rencontrèrent les huns, puisque dès l'arrivée de ceux-ci aux confins de l'Europe ils furent en confrontation avec eux, avant de finalement se mélanger. Et des découvertes archéologiques sur les sarmates montrent que les femmes pouvaient avoir un rang élevé dans leur société. La scène que j'ai vue est donc totalement viable historiquement. Il s'agissait peut-être d'une rencontre diplomatique entre sarmates et huns ?


J'ai vu encore d'autres scènes d'une vie plus courante au sein du clan. Quand on lève le camp et qu'on remballe nos yourtes pour repartir en migration, c'est tout un village que nous emmenons. Notre bétail voyage avec nous. Il y a un troupeau de chèvres à poils longs dont certaines sont harnachées d'ornements colorés. Une jeune femme s'occupe d'elles en les menant à la baguette. Elle boîte d'une jambe, peut-être à cause d'une vieille blessure. Cette femme assez jeune ne l'est plus tout à fait aujourd'hui, car en fait c'est une tante du côté de ma belle-famille. Mais là encore, ce que j'ai vu colle avec la culture mongole, puisque les chèvres à poils longs sont typiques de l'Asie centrale. Leur laine est exploitée depuis la préhistoire ; c'est le mohair et le cachemire.
A un autre moment je me vois passer du temps avec quelqu'un de proche. Nous chevauchons ensemble dans la steppe. C'est un homme costaud, au corps massif et avec une petite moustache. Il porte un nom qui sonne comme Sunhuo. Nous participons aussi à des entraînements à la lutte et au combat avec un vieux maître à la barbiche blanche. Puis c'est le réconfort dans la chaleur de la yourte, où nous mangeons un ragoût de viande séchée. Ma fille, celle que j'appelle Limbo, est proche de Sunhuo. C'est peut-être un oncle pour elle, et il se peut donc que ce soit mon frère. Ce qui serait logique puisqu'il s'agit aussi de mon frère dans le présent. Et il est d'ailleurs le père de celle qui fut Limbo.
Après ça je me vois quelques années plus tard, je me sens plus âgé. Je suis dans ce pays froid que j'ai déjà décrit, cette fois carrément dans une tempête de neige. Ca souffle fort et je m'acharne à essayer de monter ma yourte dans ce blizzard. Heureusement je suis aidé par un jeune homme. C'est un ami ou un fils, je ne sais pas trop, et son nom ressemble à Neyo. Il est athlétique et porte des bijoux ; il aime qu'on le regarde, apparemment. Aujourd'hui c'est mon fils aîné. Lorsque nous avons enfin réussi à monter notre abri, on partage un repas chaud à l'intérieur. On dirait que le menu n'est pas très varié car c'est toujours le même ragoût de viande séchée. Une femme est là, c'est elle qui a cuisiné sans doute. C'est mon épouse, ou du moins ma nouvelle épouse. Et je crois qu'il s'agit de mon épouse dans le présent aussi. Cette nouvelle femme est bien mongole comme moi. J'ai refait ma vie avec quelqu'un de mon peuple depuis la mort de Suli.
Je me vois aussi donner des leçons d'arts martiaux aux plus petits du clan. Avec l'âge et l'expérience je suis certainement devenu un passeur de traditions.
Dans un article précédent j'ai décrit assez précisément ma fin de vie en tant que Chingis. Il semble que la migration du clan se soit terminée et que nous ayons trouvé un endroit où nous fixer. Des maisons de bois ont alors remplacé les yourtes, et c'est dans l'une d'elles que j'ai fini ma vie, main dans la main avec mon épouse. Une fin paisible assez étonnante, je trouve, après une existence plutôt mouvementée.

Les images marquantes de cette vie sont pour moi celles des grands espaces naturels vus sous différents climats, la chaleur puis la neige. Ce sont aussi les images des chevaux, des chèvres, des oiseaux... les mêmes oiseaux que je chassais à l'arc, puis au fusil dans ma vie de trappeur. De cette incarnation au Québec je garde le même sentiment de communion avec la nature. La forêt immense, belle et dangereuse, était ma maison. Et j'y côtoyais des animaux qui pouvaient être mes proies ou mes amis, comme la louve que j'avais plus ou moins apprivoisée et qui me suivait régulièrement. Dernièrement j'en ai appris plus sur la manière dont nous nous sommes probablement rencontrés elle et moi. J'en parlerai dans un prochain article. Cette proximité avec la nature à cette époque a sans doute quelque chose à voir avec le fait que, dès ma jeunesse, j'avais côtoyé les indiens de la réserve voisine. On les appelait les montagnais ou les sauvages, mais eux se nommaient les innus. Ils m'ont transmis ce goût de la nature, cette manière de l'apprivoiser et de la respecter. A cette époque certains indiens commençaient déjà à subir largement l'influence des hommes blancs et à délaisser leur vie traditionnelle pour celle dite civilisée. Aujourd'hui cette civilisation a totalement envahi le monde. Mais elle est destructrice. C'est la civilisation de la compétition et de l'abus, de l'exploitation et de la consommation à outrance. L'homme a trop négligé la nature car il croyait pouvoir s'en affranchir, mais il a oublié qu'il est né de cette nature et qu'il en est encore dépendant. En ce début de 21e siècle on commence à le comprendre et à réagir. Mais il est déjà trop tard. Le climat se modifie et la sixième extinction de masse des espèces animales est en cours. On ne pourra plus empêcher ces changements, on est déjà sur la mauvaise pente et elle est savonneuse. Plus moyen de remonter. Tout ce qu'on peut faire c'est s'agripper pour freiner la chute, préserver ce qu'il reste de nos arbres, nos plantes, nos animaux, nos insectes, tout ce qui fait que la Terre est vivante et qu'elle n'est pas juste un monde de béton mort. Pour ça il faut agir chacun à notre petit niveau. On ne peut pas compter que sur nos dirigeants pour faire le nécessaire, car ils ne le feront pas s'ils ne sont pas poussés par la masse. C'est une révolution qui doit s'opérer par le bas. Dans notre quotidien nous devons être attentifs à tous les petits gestes qui peuvent peser dans la balance : économie d'énergie, d'eau, consommation responsable et gestion des déchets, etc. Réfléchissons à tout ce qu'on achète : d'où ça vient, qui l'a produit, quels déchets va-t-il en rester ? Ce n'est pas facile, on ne peut pas changer toutes nos habitudes du jour au lendemain, mais il faut faire cet effort. Il en va de la survie de notre monde, celui de nos enfants... et n'oubliez pas que vous aussi dans une prochaine vie vous serez certainement dans ce monde qui sera dans l'état où nous l'aurons laissé.

Et retrouvez déjà le prochain article en avant-première (dans les news) !