Ni medium ni gourou, je suis un être humain comme les autres qui se posait des questions sur le pourquoi du comment. J'ai été séduit par la théorie de la réincarnation, mais comme je ne crois que ce que je vois, j'ai décidé d'aller moi-même explorer mes vies antérieures, « pour voir ». Et ce que j'ai découvert m'a définitivement convaincu. Aujourd'hui je continue d'explorer mes vies antérieures, par des régressions comme on appelle ça, et je reconstitue petit à petit le parcours de mon âme à travers les âges. J'ai élargi mon champ d'intérêt à tout ce qui est en lien avec la réincarnation, principalement les domaines de l'esprit et de l'inexplicable, et aussi l'histoire et l'archéologie.

A travers ce blog j'espère apporter un peu de réponses à ceux qui en cherchent encore. Mais surtout ne me croyez pas sur parole, faites vous-même l'expérience ! Ma méthode de régression dans les vies passées est dispo pour tous: voir l'article 9- vos vies passées. Mais prenez le temps de lire les articles précédents avant toute chose. Il vaut mieux savoir de quoi il s'agit et être complètement informé avant de se lancer.

Vous pouvez lire les articles comme vous le souhaitez. Mais le mieux est quand même de les lire dans l'ordre chronologique, je les ai numérotés à cet effet. Aidez-vous du menu.

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34- l'homme des bois, et le choix d'incarnation

 


Je me rends compte, mine de rien, qu'il y a encore quelques souvenirs de vies passées dont je n'ai pas parlé ici. Je pensais avoir presque épuisé le sujet avec les articles qui constituent le second livre, mais en fait j'ai encore pas mal de matière à réflexion. Une régression récente m'a renvoyé au moment de la mort dans ma vie antérieure de trappeur au Québec, et m'a éclairé un peu sur les circonstances de celle-ci et sur la transition avec la vie suivante. Je savais que ce serait un sujet extrêmement intéressant pour un article. Puis en y réfléchissant j'ai réalisé qu'il y avait pas mal d'informations sur cette vie antérieure dont je n'avais pas encore parlé. Je me suis donc décidé à consacrer ce nouvel article à ma vie de Jo le trappeur, et sur les choix qui sont faits après la mort pour nous mener à une nouvelle vie.

Vous avez peut-être remarqué si vous avez lu mes précédents articles sur le trappeur (articles 2 et 25) que je l'ai appelé Jo alors qu'avant j'écrivais son prénom Joe. C'est logique puisque Joe est un prénom anglais, et qu'en tant que québecois le trappeur était plutôt francophone. En régression il m'a semblé percevoir que son véritable prénom devait être Joseph. Jo était donc un diminutif, évidemment.

Dans cette vie passée je vivais donc certainement sur ce qu'on appelle la Côte Nord au Québec, c'est-à-dire la rive nord de l'estuaire du fleuve St Laurent, près de certaines réserves d'indiens autochtones appelés les montagnais ou les innus. C'était à la fin du 19e siècle. J'étais issu d'une famille nombreuse. Enfant, je me suis vu dans une maison assez isolée au toit de tuiles, au milieu de nombreux enfants, au moins six. Le père était probablement artisan, et je ne sais rien de la mère. Etait-elle décédée ? En tout cas j'ai eu l'impression que c'était la plus grande des sœurs, dont le nom me semble être Madeleine, qui s'occupait du reste des enfants et des affaires de la maison. Cette « grande soeur » serait aujourd'hui ma mère. Et parmi les enfants de la famille, on retrouve un frère du présent, mais aussi peut-être une cousine qui est comme une sœur. La vie dans la maison était celle des familles modestes d'autrefois. J'ai même vu à l'intérieur de la maison des petits enclos au sol couvert de paille dans lesquels on avait des animaux, notamment des porcelets. Or il est bien vrai qu'autrefois on gardait souvent des animaux de ferme dans un coin de la maison pour des raisons de chaleur animale et de sécurité. Ils partageaient l'espace habitable avec les humains, ce qu'on trouverait impensable aujourd'hui avec notre mode de vie aseptisé à l'occidentale.

Bien sûr avec mes frères nous passons la plupart de notre temps dehors. Parfois nous traînons dans les bois avec un indien montagnais du village voisin. Il est un peu occidentalisé, il parle notre langue et c'est un trappeur. Il nous montre ses techniques de piégeage des animaux, et le soir au coin du feu il nous raconte des histoires de son peuple et nous parle dans sa langue natale. Par la suite j'ai fait quelques recherches sur les trappeurs et j'ai découvert qu'en fait la plupart des trappeurs de cette région étaient des indiens. Il y avait peu de trappeurs blancs. Les blancs qui devenaient trappeurs avaient souvent appris les techniques de trappage par les indiens. Le trappage était l'art d'attraper les animaux par les pièges. Les trappeurs gagnaient leurs vies en vendant les peaux des animaux capturés. Il fallait donc éviter au maximum de les abîmer avec des coups de fusil, et le piégeage était la principale technique de chasse. Les armes à feu servaient à se défendre ou à chasser les animaux qui servaient de nourriture. Il semble donc que Jo et son frère, celui que je surnomme Nick, qui deviendront plus tard trappeurs eux-mêmes, aient appris les rudiments de leur futur métier auprès des autochtones.

Vous vous souvenez certainement de la louve Sémiramis dont je parlais dans les précédents articles sur le trappeur. C'est à travers elle que j'avais découvert ma vie antérieure au Québec, y compris dans ma toute première régression. Alors que Jo était adulte, devenu trappeur sur les rives de la rivière Bersimis, cette louve était à ses côtés, comme si elle était domestiquée. A présent je ne crois pas qu'elle était vraiment domestiquée, mais elle était clairement attachée à Jo. Elle s'était habituée à sa présence humaine mais restait libre de ses mouvements. Et bien je crois que j'ai découvert comment cette relation entre elle et moi est née. Et ce n'est pas grâce à une régression, exceptionnellement, mais à travers un rêve, ce qui rejoint ce dont je parlais dans l'article précédent.

Je vais vous raconter ce rêve. Je suis dans une forêt enneigée avec deux chiens de chasse, un noir à poils durs et un marron à poils ras et aux oreilles tombantes. Dans ce rêve je ne savais pas à quoi je ressemblais moi-même. A un moment mes deux chiens partent loin en avant et je ne les vois plus à travers les arbres aux troncs noirs. Ce sont leurs aboiements mêlés aux jappements des loups qui m'alertent. Je commence alors à courir difficilement dans la neige pour essayer de les retrouver. Le terrain est en pente descendante et j'entends les bruits de combat entre chiens et loups. Je croise un louveteau isolé et je ne me demande même pas ce qu'il fait là, je poursuis mon chemin à toute vitesse pour sauver mes chiens. Lorsque je les rattrape enfin c'est la mêlée entre les arbres. Il y a des crocs à l'air et du sang. Mon arrivée bruyante fait fuir plusieurs loups qui ne veulent pas s'attaquer à l'homme. Ils disparaissent immédiatement. C'est le chien noir qui est là, il est certainement blessé mais debout et sauvé. Mais pas le marron. Je continue mon chemin vers d'autres bruits qui se font entendre plus loin. J'arrive en vue d'un autre attroupement de loups qui se sauvent à leur tour à mon arrivée. Et là il ne reste au sol qu'une masse marron au milieu de la neige. C'est le cadavre de mon chien, plein de sang et de vilaines blessures. Les loups avaient commencé à le dévorer...

Le rêve s'est arrêté là. Ce n'est qu'au réveil que j'ai fait le rapprochement avec ma vie passée de trappeur. Même si je ne me suis pas « vu » dans le rêve, l'environnement de forêt enneigée et l'implication de loups m'a renvoyé à l'existence de Jo. Surtout l'image de ce louveteau que j'ai à peine croisé dans ma course pour aller sauver les chiens. En y repensant j'ai eu le sentiment qu'après avoir compris que mon chien marron était mort, je suis retourné en arrière pour attraper ce petit loup. Les loups m'avaient pris mon chien, et pour me venger je leur prendrais leur louveteau. Pourquoi ce petit était là ? Est-ce que notre chasse avait dérangé la meute avec les petits ? Pourquoi n'avait-il pas suivi la meute ? Avait-il été blessé par les chiens ? Je n'ai pas de réponse à ces questions. En tout cas vous l'aurez compris, ce louveteau que j'ai pris est certainement la louve qui est restée attachée à moi plus tard. En repensant au rêve par la suite, je me suis demandé s'il était normal de voir des loups dévorer un chien. Ca me semblait assez étrange. Mais une petite recherche m'a rapidement montré que ça arrivait parfois. Même chez nous en France, les loups n'attaquent pas que les brebis et de temps en temps c'est un chien qui est retrouvé mort à moitié dévoré suite à une attaque de loup.

J'ai donc sans doute élevé ce petit loup qui en grandissant est devenu une belle louve. Je ne l'ai pas apprivoisée, un loup ne devient pas un chien, et je ne la laissais pas attachée ou à dormir dans une niche. Je la laissais libre de ses mouvements, mais elle restait malgré tout proche de moi. Je pense qu'il ne devait pas se passer plus de quelques jours sans que je ne la voie rôder dans les parages. Elle faisait partie de mon voisinage. Les montagnais ou innus étaient aussi des voisins agréables, et avec mon frère nous continuions à les voir, notamment celui qui nous racontait des histoires quand nous étions petits. Il vivait toujours à la réserve. Parfois nous le retrouvions avec un groupe des siens à l'écart de la réserve et nous partagions un repas. Nous parlions un peu leur langue. J'ai un souvenir où je les voyais cuire un œuf d'une manière particulière. Ils faisaient cuire un ragoût ou un bouillon dans une marmite sur le feu. Et puis ils cassaient l'oeuf au-dessus de la marmite bouillonnante. L'oeuf cuisait alors directement dans le bouillon.

L'un des indiens me semblait plus occidentalisé que les autres. Il portait un chapeau haut-de-forme et se faisait appeler par un nom français. Mais à côté de ça il continuait de chasser selon leurs traditions. Cet indien serait aujourd'hui un membre de ma belle-famille.

Dans le voisinage il y avait aussi le chercheur d'or dont j'avais déjà parlé dans les précédents articles, une vie passée de mon meilleur ami d'aujourd'hui. Il semble qu'il n'y ait jamais eu beaucoup d'or au Québec, mais celui-ci persistait à chercher, espérant sans doute découvrir un filon là où il n'y avait pas de concurrence. C'était un vieil homme. Il avait installé un campement sur son lieu de fouilles, et parfois nous allions lui rendre une visite sur place. Le confort était minimaliste. Une fois c'est sa fille que nous avons rencontrée là-bas. Une femme qui n'avait probablement pas l'habitude des endroits sauvages comme celui-là. Elle portait elle aussi une paire de lunettes et avait un prénom comme Alésia ou Alyssia. Aujourd'hui cette âme réincarnée est de nouveau la fille du même père, et c'est ma filleule.

J'ai eu d'autres visions fugaces de cette vie antérieure, des petites scènes assez vagues mais qui se rattachent toujours à des personnes que je connais aujourd'hui. J'ai eu par exemple l'image d'une automobile... Vous savez, un de ces bolides du début de l'aventure automobile, piloté par un personnage portant des lunettes comme un aviateur. Quelqu'un que je connaissais à coup sûr, un membre de la famille peut-être ? Ce pilote est dans le présent un cousin amateur de sensations fortes. Pas vraiment surprenant ! Mais d'où vient cette vision ? On ne devait pas trouver beaucoup d'automobiles dans la forêt de la côte nord au début du 20e siècle. Mais Jo se rendait parfois à la ville, forcément. Il fallait bien faire son commerce, se ravitailler et notamment en munitions pour sa carabine. Or vers 1910, suivant la tendance mondiale, on sait que plusieurs firmes produisaient déjà des automobiles en Amérique du Nord, y compris au Québec, et que ce mode de transport s'est rapidement répandu. Dans ma vie de Jo je suis mort quelques années avant 1910, mais il n'était pas improbable de voir apparaître une automobile aux alentours de la ville. Si je me rendais en ville c'était peut-être pour vendre des fourrures, le cœur de mon activité de trappeur. Je me suis vu dans une bâtisse de bois avec deux personnes, un couple avec qui je devais négocier ma marchandise. Ce couple fait aujourd'hui partie de mes amis dans le cercle des dessinateurs. L'endroit où je les ai vus dans ce souvenir était certainement un comptoir de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Cette compagnie avait à l'époque le monopole de la traite des fourrures dans presque toute l'Amérique du Nord, et tous les trappeurs devaient traiter avec elle, ils n'avaient pas le choix. La Compagnie installait des comptoirs un peu partout, et ils y envoyaient des commerciaux qui en étaient responsables. Le couple que j'ai vu était peut-être de ces commerciaux.

Dans une autre régression, je cherchais un lien avec mon deuxième fils actuel. Je l'ai vu alors dans la peau d'un jeune homme portant un chapeau comme ceux des cowboys. Il était en train de pagayer. J'étais avec lui et nous étions dans un canoë en train de naviguer sur l'eau, tout proche de la côte. L'environnement était plutôt froid, et avec l'indice du chapeau de cowboy, je savais que ça ne pouvait être que ma vie de trappeur en Amérique du nord. Soudain au bord de la rivière j'aperçois des pingouins. Et plus loin c'est même un ours blanc qui fait son apparition ! Nous avions dû naviguer loin vers le nord. La régression ne m'en montra pas plus, et je me posais des questions. La côte nord du Québec où se situe ma vie de Jo est une région nordique, mais pas au point de voir des pingouins ou des ours blancs, ce n'est tout de même pas une région polaire. Du moins c'est ce que je croyais. Par la suite je me suis documenté sur la question. Il est vrai qu'en tant normal pour voir ces animaux polaires il faudrait voyager plusieurs centaines de kilomètres le long de la côte vers le nord en partant de la région de Betsiamites où vivait le trappeur. C'est faisable en canoê mais ce serait un long périple de plusieurs semaines aller et retour. Par contre en certaines périodes où le climat s'y prête, il s'avère que des colonies de pingouins descendent vers le sud et vont jusque dans la région de Jo. Et pour les ours blancs c'est pareil, en certaines périodes on peut parfois en apercevoir qui descendent loin de leur région arctique. Même si les ours n'allaient peut-être pas jusqu'à Betsiamites, en canoë un voyage de seulement quelques jours pouvait alors permettre d'en voir. Ce n'est donc pas impossible, mais il reste la question du pourquoi. Quelle pouvait être la raison d'un tel voyage ? J'ai eu la sensation que le jeune homme au chapeau de cowboy était peut-être un chasseur lui aussi. Ce périple était-il lié à la chasse ? Une association entre lui et moi pour rapporter un trophée particulier ? Tout est envisageable.

J'en viens maintenant à la fin de cette vie. Comme vous le savez si vous avez lu l'article 2- le trappeur, dans cette incarnation je suis mort jeune d'un accident dans la forêt en plein hiver. Je n'avais pas plus de 24 ou 25 ans. J'avais découvert un homme agonisant dans la neige au cœur de la forêt et j'ai tenté de le sauver en l'emmenant là où on pourrait le soigner. Mais cela causa ma perte car alors que je transportais cet homme avec moi, le sol neigeux s'effondra sous mes pieds et je fis une chute impressionnante jusqu'au bord de la rivière. Allongé sur la rive de galets je ne pouvais plus bouger, et c'est là que je mourus, loin de tous secours.

Des années après la régression qui m'avait fait revivre cette scène, je l'ai finalement revécue dans une nouvelle régression. Du moins la toute fin de l'histoire. Il est assez rare que je revive des scènes déjà vues, mais quand ça arrive ça apporte généralement quelques éclaircissements sur le sujet. En effet dans une séance de régression récente, je me suis retrouvé de nouveau allongé sur cette plage de galets au bord de la rivière Bersimis. La différence avec la première fois où j'avais revécu cet épisode, c'est que cette fois je crois savoir pourquoi il m'était impossible de bouger. J'étais blessé, le genou droit disloqué ; peut-être la colonne vertébrale touchée aussi. Mais ce n'est pas ce qui m'a tué. Ce qui a eu raison de moi alors, c'est le froid. Un froid qui me pénétrait, de plus en plus intense au fil des heures, à attendre la fin d'une agonie interminable. Lorsque la vie a quitté mon corps, ma conscience s'est lentement élevée comme un ballon qui s'envolait. J'ai gardé en moi cette sensation de froid absolu alors que je quittais le plan matériel. Et j'ai eu cette pensée : « Dans ma prochaine incarnation je veux aller au chaud. Je ne veux plus vivre dans le froid. Je veux de la chaleur.»... La suite était vague mais m'a donné tout de même des informations intéressantes. Dans la pénombre de l'après-vie, dans un temps indéfini après cette mort, j'ai eu une vision d'une de mes âmes-soeurs, celle qui deviendrait mon épouse aujourd'hui. A cette époque elle vivait déjà une incarnation en Afrique noire. Je l'ai vue, une femme vivant dans un pays tropical. C'est là que je voulais aller aussi. Et j'ai alors eu l'intuition que je me réincarnerais en un de ses enfants, une petite fille.

J'aurais eu une incarnation en Afrique après ma vie de trappeur ? Je l'ignorais alors, et c'est une toute nouvelle vie antérieure que je découvrais, une qui devrait se situer juste avant ma vie actuelle. Ce serait ma deuxième vie en Afrique noire, mais l'autre était ancienne. Savoir que ma vie juste précédente se situait en Afrique, ça a beaucoup de sens par rapport à ma vie présente. Et je me demandais toujours pourquoi depuis 500 ans j'avais toujours moins de 50 ans entre deux vies passées, et pourquoi j'avais un « trou » de 70 ans entre ma vie de trappeur et ma vie actuelle. Tout s'explique. Mais j'en reparlerai certainement une prochaine fois. Pour le moment ce qui m'intéresse, c'est de constater que cette incarnation africaine résulte d'un choix clair, une pensée émise juste au moment de quitter l'incarnation précédente. J'avais déjà tenté d'en savoir plus sur la manière dont le choix de l'incarnation se fait (voir l'article 23- la guérisseuse africaine), mais je n'avais pas obtenu d'information probante. Là, alors que ce n'était pas l'objet de ma régression au départ, j'avais enfin quelque chose d'intéressant à ce sujet. Un désir clairement émis par l'âme après la mort peut donc être un critère de choix d'incarnation. Ce qui est évident aussi, mais ça je le savais déjà d'après mes conclusions sur les tribus d'âmes, c'est qu'on va souvent rejoindre dans l'incarnation des âmes que l'on connaît de près. La question était de savoir si c'est un choix délibéré ou non. Ca pourrait être une obligation morale ou un besoin inflexible lié au karma. En tout cas il semble que ça soit donc, au moins parfois, un choix conscient. Très intéressant ! Je m'étais souvent demandé si avant de mourir dans cette vie on pouvait émettre un souhait pour notre prochaine incarnation (je voudrais me réincarner en Inde, ou en femme, par exemple), est-ce qu'il serait possible après la mort de poursuivre ce souhait jusqu'au bout ? Il y a bien des choses qui pourraient rendre ce souhait impossible à réaliser. Mais on voit que notre conscience a tout de même son mot à dire et que ses choix peuvent s'imposer. Je sens que certains d'entre vous vont déjà s'imaginer leur prochaine incarnation !...