Ni medium ni gourou, je suis un être humain comme les autres qui se posait des questions sur le pourquoi du comment. J'ai été séduit par la théorie de la réincarnation, mais comme je ne crois que ce que je vois, j'ai décidé d'aller moi-même explorer mes vies antérieures, « pour voir ». Et ce que j'ai découvert m'a définitivement convaincu. Aujourd'hui je continue d'explorer mes vies antérieures, par des régressions comme on appelle ça, et je reconstitue petit à petit le parcours de mon âme à travers les âges. J'ai élargi mon champ d'intérêt à tout ce qui est en lien avec la réincarnation, principalement les domaines de l'esprit et de l'inexplicable, et aussi l'histoire et l'archéologie.

A travers ce blog j'espère apporter un peu de réponses à ceux qui en cherchent encore. Mais surtout ne me croyez pas sur parole, faites vous-même l'expérience ! Ma méthode de régression dans les vies passées est dispo pour tous: voir l'article 9- vos vies passées. Mais prenez le temps de lire les articles précédents avant toute chose. Il vaut mieux savoir de quoi il s'agit et être complètement informé avant de se lancer.

Vous pouvez lire les articles comme vous le souhaitez. Mais le mieux est quand même de les lire dans l'ordre chronologique, je les ai numérotés à cet effet. Aidez-vous du menu.

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32- l'homme du néolithique, avant la civilisation



C'est une époque reculée. La civilisation n'a pas encore dénaturé la plaine herbeuse, la forêt aux alentours et le lac où se situe mon village. Ici le climat est doux et la nature est encore vierge. C'est presque un petit coin de paradis. Seules quelques maisons de bois montées sur pilotis montrent que l'homme habite sur la rive de l'immense étendue d'eau. Je suis grand et plutôt roux, barbu, et je porte des vêtements de peau cousue. Avec d'autres membres du clan, nous pêchons le poisson pour nourrir la communauté. Nous descendons les pieds dans l'eau jusqu'aux mollets, parfois jusqu'aux cuisses. Nous avons de grands filets que nous jetons à la surface de l'eau puis que nous ramenons en espérant attraper de bonnes prises.

Cette scène plutôt bucolique, je l'avais déjà décrite auparavant (voir l'article 7- les vies simples). Elle décrit un épisode quotidien d'une vie passée que je situe au néolithique dans une communauté d'un village lacustre. Par « lacustre », j'entends qui vit au bord d'un lac, et pas forcément sur l'eau en permanence. Les maisons étaient construites sur les berges mais montées sur pilotis afin de prévenir les crues saisonnières inévitables. C'était une époque où les hommes étaient très dépendants et respectueux de la nature et de ses cycles. Je la situe au néolithique, car selon les scientifiques c'est à cette période que les êtres humains sont devenus sédentaires en construisant des villages « en dur », permanents. Etymologiquement « néolithique » signifie « pierre nouvelle » par opposition à « paléolithique » « pierre ancienne » qui est la période précédente. Avant les pierres étaient taillées, alors qu'au néolithique elles sont polies. Cela dit, vous savez maintenant que certains souvenirs de mes vies antérieures les plus anciennes m'amènent à remettre en question ce que l'archéologie nous a inculqué. Je ne suis donc pas certain que ce découpage temporel paléolithique-néolithique soit pertinent. Plus les scientifiques cherchent et plus ils font reculer le début du néolithique. On se rend compte petit à petit que les êtres humains étaient déjà avancés à une époque plus reculée qu'on ne le croyait auparavant.

Bref, situer dans le temps cette vie passée de pêcheur néolithique est donc impossible à quelques milliers d'années près. Elle est peut-être la plus ancienne des vies que j'ai retrouvées, ou peut-être pas. En tout cas c'est celle qui donne le plus une image de ce que pourrait être l'origine de nos civilisations.

La pêche au filet telle que je la décris est encore pratiquée dans certaines parties du monde. Mais ce n'est pas la seule technique de pêche que l'on utilise dans mon clan d'hommes préhistoriques lacustres. Les plus habiles utilisent parfois le harpon. Le harpon est une petite lance à pointe crénelée afin d'empêcher la proie de se détacher quand elle a été harponnée. Elle est reliée au bras du pêcheur par une fine corde afin de ne pas la perdre et de la ramener facilement. Debout dans l'eau, il faut à la fois de la précision, de la rapidité et de la force pour attraper un poisson de cette façon. Mais certains y parviennent. Lorsque le poisson se fait rare sur les berges, ou si on espère attraper des proies plus grosses, on prend carrément les pirogues ou de grands radeaux faits de rondins pour aller pêcher en eaux plus profondes. Je me suis vu sur une de ces embarcations à partir de laquelle on pouvait utiliser le harpon ou le filet, comme sur la berge. Je suis accompagné d'une jeune fille, une adolescente aux cheveux bruns. Elle s'appelle Naïa. Et moi c'est Gaerl. Bien sûr je ne sais pas du tout les noms qu'on utilisait au néolithique. Même les scientifiques sont bien incapables de le dire. Mais ces noms correspondent à ce que j'ai entendu lors de mes régressions dans cette vie antérieure. La dénommée Naïa était peut-être une petite sœur ou une autre membre de la famille. Il me semble que le clan n'était pas très important et tout le monde devait être plus ou moins apparenté. Par ailleurs ces noms ne nous renseignent pas sur la localisation de ce village lacustre, pas plus que les autres détails que je décris. Les archéologues ont retrouvé des traces de villages lacustres préhistoriques dans toute l'Europe, de l'est de la France à l'Italie, en passant par la Suisse, l'Allemagne et j'en passe. Le paysage que j'ai vu pourrait très bien se situer dans n'importe lequel de ces pays. Et pourquoi pas même dans le Doggerland, cette terre aujourd'hui immergée sous la mer du nord ? Après la fin de l'ère glaciaire, la fonte des glaces a provoqué une montée des eaux qui a englouti en quelques siècles ce territoire qui était autrefois habité. Les scientifiques savent aujourd'hui que des hommes y vivaient avant sa submersion définitive il y a environ 8000 ans. La vie de Gaerl pourrait tout aussi bien se situer en Ile-de-France, faisant le lien avec ma vie actuelle, mais aussi avec une autre vie antérieure, celle de Corot. Je ne sais pas quelle étendue d'eau en Ile-de-France pourrait correspondre au « lac » de mon village lacustre. Ca pourrait très bien être la Seine. On a retrouvé en Ile-de-France des pirogues datant du néolithique. Cette piste de l'Ile-de-France est intéressante mais pas du tout confirmée. Par contre un autre indice joue en sa faveur, j'en parlerai plus tard.

La jeune Naïa est une incarnation passée de ma fille d'aujourd'hui. On retrouve dans cette vie antérieure le principe qui se vérifie dans toutes les autres, c'est-à-dire qu'un groupe d'âmes se réincarne par affinité ou par la force du karma et se retrouve de vie en vie. Dans ce clan préhistorique j'avais déjà retrouvé ma femme et mon fils, comme je l'avais évoqué dans l'article 7. Ils étaient deux hommes du clan. Et oui, ma femme était un homme à l'époque, sans doute un frère ou un cousin. Mais il y a encore une autre personne que j'ai pu identifier. C'est ma tante et marraine de ma vie actuelle. J'ai revécu une scène dans laquelle plusieurs personnes du clan mangeaient ensemble. Ca se passait à l'entrée d'une grande maison de bois ouverte sur l'extérieur. Il me semble qu'on n'avait pas de maisons individuelles dans notre petit village mais plutôt des maisons communes pour des familles élargies. Et souvent toute une partie du clan mangeait ensemble autour d'un repas commun. Cette fois-là il y avait avec nous une femme qui m'évoquait une mère. Ce n'est pas qu'elle paraissait très âgée. Elle était bras nus et portait un étrange et épais couvre-chef sur la tête, ça ressemblait à quelque chose fait de peaux de bêtes. Il me semblait aussi qu'elle avait des motifs sur la peau, comme des peintures ou peut-être des tatouages. Je ne suis pas sûr qu'elle ait été ma propre mère, mais elle évoquait sans aucun doute une figure maternelle. Je dirais même qu'elle semblait représenter une mère pour tout le clan. Ce ne serait pas étonnant. Les objets archéologiques de cette période, notamment des statuettes féminines, indiquent que la société de cette époque en Europe était très certainement matriarcale. Cette femme-mère avait un nom étrange que j'ai retranscrit en « Rouyoud ». Et elle est donc une de mes tantes aujourd'hui.

Les activités du clan ne se limitaient pas à la pêche. On devait chercher ou fabriquer tout ce dont on avait besoin. A cette époque il n'y avait pas de commerçant chez qui acheter ces produits, et encore moins de supermarché ! D'ailleurs l'argent, la monnaie, était une notion inconnue. Il fallait construire ce dont on avait besoin. Je me suis vu aligner à terre des branches d'arbres avec leurs feuilles. Peut-être que j'évaluais si elles étaient assez droites et toutes de la bonne taille. Et après les avoir taillées, je les assemblais avec du cordage. Je ne sais pas quel objet je fabriquais. C'était trop petit pour être un radeau, peut-être une porte, une trappe, un plateau, allez savoir ? On exploitait tout ce qui nous passait sous la main. On chassait pour la viande, et on élevait sans doute aussi des bêtes, mais on utilisait tout ce qu'on pouvait dans la carcasse. On se servait de la graisse, de la corne, des os, et bien sûr de la peau. Comme tout le monde je participais à toutes les tâches, et on préparait les peaux en les raclant avec des pierres. C'était nécessaire pour les débarrasser de tous les restes de chair qui restaient collés. D'ailleurs, cette scène pourrait aussi bien se passer dans ma vie plus récente de trappeur au Québec entre 19e et 20e siècle. J'étais trappeur et je vivais de la chasse et du commerce des peaux à l'époque, et donc je devais les traiter de la même façon. Apparemment ce n'était donc pas la première fois que je faisais ça, et le souvenir inconscient d'une vie antérieure préhistorique m'a certainement aidé.

A côté de l'élevage, dans notre village néolithique on pratique aussi l'agriculture. Tout à côté du village on a dédié une petite parcelle de terre à la culture de céréales, des épis chevelus qui sont peut-être de l'orge ou du seigle préhistorique. A l'époque on n'a pas des champs ouverts comme chez nous aujourd'hui. On devait protéger les cultures des bêtes sauvages. On a donc édifié une palissade de bois avec des rondins taillés en pointes. Après la récolte, comme pour le reste, chacun met la main à la pâte pour travailler les céréales. Pour faire de la farine, on se met à plusieurs et on mouds les grains à la main en les écrasant avec de grosses pierres. Il fallait mériter sa pitance ! Manger n'était pas aussi simple qu'aujourd'hui. Il fallait beaucoup de travail pour avoir un repas digne de ce nom. Mais au moins on savait pourquoi on travaillait. Nos vies avaient plus de sens que dans nos sociétés modernes où on le perd si souvent, le sens de la vie. Pour nos yeux d'êtres humains du 21e siècle, la vie à la préhistoire nous apparaît comme une lutte permanente pour la survie, un combat de tous les jours contre la nature, les éléments et les bêtes sauvages. Mais c'est parce qu'on nous la présente de cette façon. Allez vivre à la campagne en cultivant votre potager et en élevant quelques poules et chèvres, en faisant un peu d'artisanat et de système D, et vous aurez une idée de la vie de nos ancêtres préhistoriques. Ce n'est pas plus compliqué que ça ! La seule chose vraiment différente c'est qu'à l'époque les prédateurs carnivores étaient plus nombreux que maintenant, mais ils étaient certainement moins agressifs envers l'homme. Il fallait s'en préserver mais les attaques n'étaient pas courantes. Les humains n'étaient pas assez nombreux pour mettre une pression sur l'habitat des animaux et leur ôter le pain de la bouche comme ce fut le cas à d'autres époques et jusqu'à aujourd'hui.

Et bien sûr dans ces temps anciens on n'avait pas d'argent. A quoi bon avoir une monnaie d'échange quand il n'y avait rien à échanger ? A l'intérieur du clan quasiment tout appartenait au clan, les maisons étaient communes, les cultures et les bêtes aussi. La terre n'appartenait à personne. On ne faisait que l'occuper collectivement. Ce n'est pas qu'il n'y avait pas de propriété privée. Celui qui se fabriquait un outil pouvait en revendiquer la propriété. Mais ça ne s'appliquait qu'à des objets faits de ses mains, ou offerts de main en main. Dans ce sens il pouvait y avoir des échanges, des trocs. Mais ces trocs n'étaient pas codifiés avec des valeurs précises et des obligations de contrepartie. C'est quand deux clans se rencontraient que des échanges pouvaient receler plus d'enjeu et s'apparenter davantage à du commerce. Mais ça n'avait pas l'ampleur du système économique et monétaire actuel. Lorsque je discute de ce sujet, je répète souvent que l'argent est un outil que l'homme a créé pour se faciliter la vie, mais qu'aujourd'hui le créateur se retrouve dominé par sa création. Comment se fait-il que la vie de milliards d'êtres humains soit directement influencée par le pouvoir de l'argent ? L'argent est une puissance qui peut faire et défaire des vies. Cependant quand je dis ça ce n'est pas tout à fait vrai. L'argent n'est qu'un moyen, comme n'importe quel outil. S'il se retrouve aujourd'hui avec une telle influence et un tel pouvoir, c'est parce qu'il est utilisé par des hommes qui se sont arrogé ce pouvoir. J'entends parfois ça et là des personnes qui travaillent dans les domaines de la spiritualité et du bien-être dire que l'argent est une énergie comme les autres qu'il faut juste savoir respecter et utiliser. Ce n'est pas faux. Comme n'importe quel outil, tout dépend ce qu'on en fait. Au moyen-âge il était courant de détourner les pacifiques outils des paysans pour en faire des armes : le fléau par exemple. Ce simple bâton articulé destiné au battage des céréales a été dévoyé pour en faire une redoutable arme contondante. Pour l'argent c'est la même chose. A l'origine c'est un ingénieux système qui permet de faire des échanges via des intermédiaires. Pourquoi aujourd'hui en est-on arrivé à donner une valeur marchande à tout et n'importe quoi ? A des graines, à des organes humains, à notre générosité ? Comment quelqu'un a-t-il eu un jour l'idée perverse de générer l'argent par l'argent (les intérêts, les placements financiers, l'impôt sur l'impôt, le trading, etc) ? C'est un système profondément injuste qui ne fait que creuser les inégalités. Et ce n'est pas un effet secondaire incontrôlable du système. Non, il a été créé ainsi volontairement. De tous temps ce sont ceux qui possèdent l'argent qui créent les règles qui le régissent. Celui qui crée les règles de son propre pouvoir, on appelle ça un dictateur. Le pouvoir oppresseur de l'argent est juste une dictature comme les autres. Pour l'évolution de notre monde il serait temps de se pencher sérieusement sur cette question et de réduire le pouvoir du monde financier. Malheureusement je crains que ce ne soit qu'un vœu pieux puisque ce sont ceux-là même qui détiennent ce pouvoir qui sont aux manettes.
Mais revenons au néolithique et à Gaerl, puisque j'ai eu d'autres informations sur la vie au village lacustre. Aux abords du village se trouve un lieu important qui a certainement une portée spirituelle. C'est un espace creusé dans la terre et surplombé d'immenses rochers plats. C'est une sorte de tumulus ou de dolmen fermé. On ne peut y entrer que par une ouverture, et encore seulement à genoux ou en rampant. On y pénètre avec une torche tellement il y fait sombre. Je ne crois pas que nous ayons construit nous-mêmes ce monument. Nous l'avons sans doute hérité de nos ancêtres. A certains moments de l'année on y organise des célébrations qui ont certainement un rapport avec les saisons et la course du soleil dans le ciel. Les habitants du village participent à la préparation de ces fêtes spirituelles. Je me vois avec la jeune Naïa en train de peindre des motifs à la main sur la pierre du monument. Nous utilisons une mixture verte, certainement constituée d'herbe ou de feuilles écrasées, et nous l'appliquons directement avec les doigts sur la pierre. Nous peignons des motifs dont je n'ai pas saisi s'ils représentaient vraiment quelque chose ou s'ils étaient juste symboliques. C'est une décoration éphémère qui disparaîtra avec les prochaines pluies. D'ailleurs, je fais un rapprochement au moment où j'écris ces lignes. Je me rends compte que c'est encore un travail d'artiste, ce qui fait le lien avec les autres vies où j'ai poursuivi ultérieurement dans cette voie. Ce travail est aussi une source d'amusement, et avec Naïa nous rigolons beaucoup en nous badigeonnant mutuellement de cette peinture verte sur le visage. Malheureusement le travail sera certainement à refaire, car plus tard un orage impressionnant éclate. Le ciel devient très sombre, on se croirait presque en pleine nuit. Tout le monde se réfugie dans une des grandes maisons communes. On craint les dégâts sur la prochaine récolte. La mère Rouyoud est assise au milieu de l'assemblée et adresse des prières ou des incantations. Elle lève à deux mains au-dessus de sa tête un énorme poisson, peut-être une offrande pour apaiser la colère du ciel. J'ai soudain l'impression que le poisson est un symbole important de notre clan. Serait-on le clan du poisson ?

Toute cette scène est intéressante, ne serait-ce que par le monument que je décris comme un espace creusé dans la terre et recouvert de roches plates. Dans l'hypothèse d'une situation du village en Ile-de-France je me suis documenté. Les étangs de Corot à Ville d'Avray n'existaient pas à la préhistoire, ils ont été créés au moyen-âge. Cependant, on a bien retrouvé des vestiges du néolithique dans les bois aux alentours et dans les communes adjacentes. Certains de ces vestiges sont attribués à la culture SOM (Seine-Oise-Marne), une culture préhistorique de l'Ile-de-France. Or parmi les caractéristiques de cette culture, on trouve des sortes de tombes à ouverture, creusées dans le sol et couvertes de dalles de pierre. Cette description se rapproche fortement de ce que j'ai vu, c'est assez étonnant. Mais je ne vois pas ça comme des tombes. J'ai plutôt l'impression que c'était juste un espace sacré.

On voit que ces êtres humains d'un lointain passé avaient aussi une vie spirituelle sans doute très riche. En fait ils n'avaient rien à nous envier. Aujourd'hui on a un confort de vie, certes, mais en contrepartie cette vie est encadrée à l'extrême et nous sommes soumis à un système destructeur pour notre planète et pour nous-mêmes. Je n'ai pas tout vu de cette vie préhistorique, juste quelques souvenirs qui ne peuvent pas résumer une vie à eux seuls. Mais dans le peu que j'ai retrouvé je n'ai constaté aucune violence, aucune de ces haines engendrées par la jalousie ou l'envie, par les inégalités d'un monde injuste. J'ai juste revécu une vie paisible en communauté et en harmonie avec la nature. Il est assez rare qu'une vie antérieure ne soit pas entâchée par ce genre de choses. Du coup, ça me donnerait vraiment envie de retourner un peu à cette époque. Juste un moment pour se ressourcer. Pas vous ?