Ni medium ni gourou, je suis un être humain comme les autres qui se posait des questions sur le pourquoi du comment. J'ai été séduit par la théorie de la réincarnation, mais comme je ne crois que ce que je vois, j'ai décidé d'aller moi-même explorer mes vies antérieures, « pour voir ». Et ce que j'ai découvert m'a définitivement convaincu. Aujourd'hui je continue d'explorer mes vies antérieures, par des régressions comme on appelle ça, et je reconstitue petit à petit le parcours de mon âme à travers les âges. J'ai élargi mon champ d'intérêt à tout ce qui est en lien avec la réincarnation, principalement les domaines de l'esprit et de l'inexplicable, et aussi l'histoire et l'archéologie.

A travers ce blog j'espère apporter un peu de réponses à ceux qui en cherchent encore. Mais surtout ne me croyez pas sur parole, faites vous-même l'expérience ! Ma méthode de régression dans les vies passées est dispo pour tous: voir l'article 9- vos vies passées. Mais prenez le temps de lire les articles précédents avant toute chose. Il vaut mieux savoir de quoi il s'agit et être complètement informé avant de se lancer.

Vous pouvez lire les articles comme vous le souhaitez. Mais le mieux est quand même de les lire dans l'ordre chronologique, je les ai numérotés à cet effet. Aidez-vous du menu.

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31- le druide celte, la spiritualité des anciens



Je commence à arriver au bout de toutes les vies que j'ai découvertes et des souvenirs qui y sont rattachées. Même si je continue de pratiquer les régressions et de retrouver de nouveaux souvenirs, il est bien plus facile et rapide de les raconter par écrit que de les collecter par la méditation. Il ne me reste donc plus que quelques bribes d'existences passées à vous exposer pour que vous en sachiez presque autant que moi. Parmi le peu de mes vies passées restant à détailler, j'ai choisi pour ce chapitre celle du druide gaulois. Ca fait longtemps que je n'ai pas parlé de lui, en fait ça remonte déjà à l'article 3- le romain et le druide. Comme vous l'avez vu jusqu'à maintenant, je cherche généralement un angle particulier, un thème à associer au personnage dont je vais parler. Ici, ce thème s'est imposé subitement. Cette vie antérieure est associée à un peuple que l'on croit bien connaître chez nous en France, les gaulois. Et pourtant, les gaulois ont cette part de mystère qui les rend attirants, et pour cause. Ils ont encore beaucoup de choses à nous apprendre, des choses qu'on a certainement mal interprétées et d'autres qu'on ignore. Et c'est encore plus vrai quand on va à la recherche de leur vie spirituelle. Et quoi de mieux pour cela que de partir à leur rencontre à travers la vie d'un druide ?

C'est donc parti pour un retour dans le passé plus de 2000 ans en arrière. Dans cette vie je m'appelle Loïk, je crois que je l'avais déjà dit. Ce prénom, ce n'est pas une certitude mais il m'est venu à l'esprit naturellement. Ca pourrait être aussi Loïg, un dérivé qui existe encore chez les celtes d'aujourd'hui, bretons, gaëls, irlandais et autres. Et oui, car les gaulois sont des celtes avant tout, un mot qui vient du grec keltoi. Les celtes sont un peuple qui, selon les archéologues, a essaimé dans toute l'Europe à l'âge du fer. A l'époque de Jules César, au 1er siècle avant JC, tout le territoire actuel de la France était occupé par des celtes divisés en de nombreuses tribus. César et les romains appelaient ces celtes les gaulois et ont nommé leur territoire la Gaule. Mais en fait la Gaule n'existait pas en tant que telle. Ce sont les romains qui ont créé officiellement cette province lorsqu'ils l'ont conquise et qu'ils l'ont nommée la Gaule. J'ignore de quelle tribu j'étais à cette époque. On a bien des cartes des principales tribus gauloises, le problème c'est que je ne sais pas encore exactement où situer géographiquement cette vie passée. J'ai quelques indices, mais je ne suis pas certain de leur signification. J'en reparlerai. Si je ne sais pas à quel endroit je vivais alors, par contre je peux dire quand. Cette vie se situait avec certitude au 1er siècle après JC. Jules César avait fait son travail de conquête au siècle précédent, Vercingétorix avait été vaincu, et toute la Gaule était sous domination romaine, n'en déplaise à Astérix. C'est pendant ce siècle après la conquête que l'envahisseur imposa petit à petit son mode de vie aux autochtones, y compris en matière de religion. Au début, les romains étaient très tolérants de ce point de vue, puis lorsque l'empereur Claude est arrivé au pouvoir (à partir de 41 après JC), il a resserré la vis et interdit la religion soi-disant barbare des gaulois. C'est cette évolution dans le traitement de la religion des celtes qui m'a permis d'identifier la bonne période. Car Loïk était druide, et à ce titre sa vie a été impactée directement par ce changement dans la manière dont les romains voyaient la religion en Gaule. D'après les archéologues, les druides étaient à la fois des prêtres, des savants, des sages, des gardiens de l'histoire et des traditions, des enseignants, et des conseillers des dirigeants. Les druides étaient certainement aussi ovates, herboristes, et médecins comme on va le voir. Chaque druide n'était peut-être pas tout ça à la fois, même s'il devait certainement apprendre un grand nombre de choses avant d'être officiellement druide. Dans les petites communautés ils cumulaient vraisemblablement plusieurs fonctions, mais dans les grandes cités où les druides étaient plus nombreux, ils devaient se spécialiser. En tout cas ils étaient tous des ministres du culte, des intermédiaires entre les hommes et le monde des dieux.

Pendant la vie de Loïk j'étais un peu tout ça à la fois. Comme je l'ai expliqué dans l'article 3, j'effectuais parfois des rituels face à la communauté de la cité. Parmi ces rituels il y avait de temps en temps des sacrifices d'animaux. A d'autres moments je me retrouvais en présence d'autres druides avec qui je participais à des séances de prières ou de méditation assis en cercle dans la forêt. De nombreux rituels se passaient effectivement dans la forêt, au pied de grands arbres. La forêt était le temple naturel de la religion des celtes. Les druides étaient très tournés vers la nature. On trouvait peut-être des lieux de dévotion dans la cité, mais pas de grands temples comme ça se faisait dans les autres religions. On ne sait plus grand chose aujourd'hui de ces traditions car tout le savoir des druides se transmettait de façon orale. Ils ne consignaient rien à l'écrit. La tenue de cérémonie était une longue tunique de couleur claire, presque blanche. Mais dans la vie courante, le druide s'habillait comme tout le monde et rien ne le distinguait des autres habitants de la communauté. A l'époque je portais même les armes. Je me suis vu avec une courte épée au côté. D'ailleurs les historiens antiques attestent que les druides participaient parfois au combat. Mon rôle religieux était aussi de prendre soin des lieux de culte. Il y en avait dans la forêt. C'étaient les endroits où on trouvait des dolmens et des pierres levées, des menhirs. Pour la plupart ces mégalithes n'avaient pas été érigées par les celtes, mais par leurs prédécesseurs, une civilisation plus ancienne encore. Les celtes les réutilisaient donc comme lieux de culte, et les ont souvent personnalisés en y gravant leurs propres symboles. C'est ce genre de pierres que j'entretenais en les nettoyant et en débroussaillant de temps en temps.

Puis je retournais à notre cité. Elle était entourée d'un mur de pierres et de bois que je longeais pour arriver à l'entrée. C'était donc certainement plus grand qu'un village, mais je n'ai pas eu la sensation d'une grande ville malgré tout. Lors d'une régression j'ai nettement entendu un mot : Terrasson. Ce mot était associé dans mon esprit à l'endroit où je me trouvais. Le nom de la cité ? Terrasson, ça ne ressemble pas à un nom celtique. J'ai donc fait des recherches et j'ai trouvé une petite ville en Dordogne qui s'appelle Terrasson-lavilledieu. Elle est connue pour être dans un secteur de vestiges gallo-romains et de mégalithes. Ca tombe bien. Mais il est étonnant que j'ai perçu le nom d'une ville moderne dans un souvenir de vie antérieure. A moins que l'univers, ou mes esprits-guides, m'aient envoyé ce message afin d'aiguiller mes recherches. Je ne suis pas encore convaincu de la piste Terrasson-lavilledieu mais je garde ces indices en tête.
Donc en tant que Loïk j'ai des activités dans la cité. J'y connais beaucoup de gens, des amis ou peut-être de la famille. Je salue l'une d'elles à l'entrée de sa maison. C'est une jeune femme au caractère bien trempé. Elle porte un nom que j'ai perçu comme Lagaë. C'est elle qui deviendra dans une autre vie Marie Anne Claire Baudot, petite-nièce de Corot, dont j'ai parlé dans l'article précédent. Et aujourd'hui c'est l'aînée de mes nièces. Une autre femme, plus mûre, s'appelle peut-être Amalia. Elle, je la retrouve à mes côtés alors que je travaille devant un grand chaudron. Nous sommes en extérieur, sur une petite place entre des maisons, avec un peu de verdure autour. Le chaudron de métal est rempli d'eau bouillante. Quelques feuilles sont jetées dans l'eau, puis une épaisse vapeur blanche est dégagée. Je penche le visage vers le chaudron et cette fumée. Je sens, je regarde. Il me semble que ce rituel sert à la divination. Dans la fumée je cherche à percevoir les augures. Amalia est peut-être une personne qui consulte pour son avenir, ou peut-être m'apporte-t-elle son aide pour les rituels. Cette femme est une incarnation passée de ma belle-soeur.
En tout cas ce rituel du chaudron n'a rien de surprenant. Bien sûr ça fait penser à Panoramix le druide, mais plus sérieusement le chaudron comme instrument de divination se retrouve dans plusieurs cultures antiques : les grecs et les scythes notamment, et évidemment chez les celtes. Depuis des décennies les archéologues ont retrouvé de magnifiques spécimens de chaudrons celtiques, dont certains de taille impressionnante.

Un autre personnage que je connais est assez important. C'est un notable de la cité, peut-être pas le chef de toute la communauté mais en tout cas quelqu'un de respecté. J'ai vaguement perçu un nom qui se termine en -us, peut-être Arvernus mais sans conviction. Dans ma vie actuelle cet homme est mon père, bien que que je ne sache pas si nous avions des liens familiaux dans cette vie passée. Avec lui, je descends par une ouverture creusée dans le sol dans une grande fosse souterraine. C'est une grande pièce creusée sous la surface de la terre et qui doit servir à stocker les céréales. Nous faisons peut-être une inspection avant que les récoltes soient engrangées là. Je l'ignorais quand j'ai vu cette scène étonnante, mais j'ai découvert par la suite que ces fosses à céréales existaient bel et bien, et que les gaulois les utilisaient déjà. Ils avaient deux techniques principales pour stocker leurs récoltes, les greniers construits au-dessus du sol ou les fosses creusées. Le choix de l'une ou l'autre dépendait du climat et du type de terrain. C'est le genre de détail de la vie courante qui serait difficile à inventer sans se tromper.

J'ai retrouvé en régression une autre scène où apparaissent en même temps Arvernus et la jeune Lagaë. C'est un jour de pluie, le ciel est très couvert et il tombe des cordes. Nous nous protégeons avec des capes à capuches. Nous sommes à cheval dans la forêt, nous suivons un chemin. En plus de nous trois il y a une autre femme qui veille sur Lagaë. Car celle-ci est enceinte jusqu'aux yeux, prête à accoucher. C'est le but de notre chevauchée, mettre au monde ce bébé. Pourquoi Arvernus est-il là ? Peut-être pour être témoin en tant que notable, ou bien peut-être est-il le père de Lagaë ? Je n'en suis pas certain. C'est moi qui guide la petite troupe vers ce qui semble être un abri. C'est une ouverture dans les rochers, peut-être une cavité naturelle, ou peut-être une sorte de dolmen aménagé par la main de l'homme. En tout cas c'est assez grand pour que nous y entrions tous, même si c'est bas de plafond. On ne peut pas s'y tenir debout. C'est là que Lagaë va accoucher. L'autre villageoise fera office de sage-femme, et ce n'est sans doute pas son premier accouchement. Moi je suis là pour la partie religieuse et spirituelle mais aussi pour mes connaissances en herboristerie. Je concocte un breuvage à base de plantes tout en adressant des prières et des incantations à nos divinités. Puis je fais avaler la mixture à la future maman en plein travail. Une lumière chaude nous enveloppe, a-t-on pu allumer un feu ?
Le nouveau-né arrive finalement et c'est une fille. C'est ce bébé qui était le focus de cette régression et je sais donc qu'il s'agit aujourd'hui d'une de mes nièces, la petite sœur de celle qui était sa mère dans cette vie-là (ça se complique, hein?). Dehors la pluie tombe toujours et il fait sombre. La nuit n'est pas loin. Nous restons ici en attendant que ça se calme. Arvernus et moi avons une discussion à voix basse. Un accouchement dans ces conditions est risqué, mais c'était nécessaire si nous voulions le faire selon les rites de notre peuple. A ce moment-là les romains mettent déjà la pression pour que les druides ne puissent pas pratiquer leur religion. Cette scène est une illustration très claire de ce que subissaient ces hommes à l'époque. Si l'empereur Claude avait décidé de se débarrasser des druides, ce n'était certainement pas uniquement pour des raisons religieuses. Les romains voulaient assimiler culturellement les gaulois, et les druides étaient en grande partie les gardiens de la culture celte. Ils étaient un obstacle à l'assimilation, et une possible source de rébellion future. La décision de l'empereur était largement politique.



Est-ce avant cet épisode, ou alors après ? Je me suis rendu compte que Loïk le druide cherchait à former quelqu'un à sa succession. Je me suis vu marchant à flanc de colline avec un bâton. Un jeune homme est à mes côtés, non loin de là. Ai-je aussi aperçu une fille avec nous ? Je n'en suis pas sûr. Nous rabattons un troupeau de moutons pour les ramener vers le village. Le vent commence à souffler, la pluie à tourbillonner, et il faut les rentrer à la bergerie avant que ça ne tourne à la tempête. Ce que nous faisons, et nous pouvons nous mettre nous-mêmes relativement à l'abri avec les bêtes. Me voilà donc berger en plus d'être druide ? Un petit peu. Comme je le disais, les druides cumulaient de nombreuses activités et dans la vie courante ils vivaient comme tout le monde. S'occuper des bêtes était une activité quotidienne normale. C'était peut-être la tâche principale du jeune homme que j'aidais. Il porte un nom que j'ai assimilé à Danaël, un nom celtique qui ressemble à ce que j'ai entendu. Aujourd'hui cette personne est mon oncle. Mais à cette époque ce n'est pas qu'un berger. C'est un garçon à qui j'enseigne mon savoir. Je le forme pour qu'il devienne druide à son tour et qu'il puisse me succéder. Mais ça ne va pas se passer tout à fait comme prévu. Un jour Danaël décide qu'il ne veut pas poursuivre son apprentissage, contre mon avis. J'ai eu un flash bref dans lequel je criais « Ne pars pas ! » alors que le jeune homme s'éloignait au loin. Quelles étaient ses raisons ? A-t-il carrément quitté le village ? Je n'en sais rien.
En tout cas il est probable qu'après lui je n'ai pas retrouvé d'autre apprenti à former. Car si vous vous souvenez du premier article sur la vie du druide, vous savez que dans cette vie je finis seul, isolé au fond de la forêt et vivant en ermite. Les persécutions des romains ont dû devenir telles qu'il ne m'est plus possible de rester au village. Borgne et affaibli, amaigri, je suis un vieillard qui ne survit que grâce aux attentions de certaines personnes, et notamment une jeune fille. Elle m'apporte parfois quelques fruits ou champignons, ce qui me permet de manger à l'occasion un peu mieux que d'habitude. Depuis j'en ai appris un peu plus sur cette jeune fille. Elle s'appelait probablement Diniela, et elle est une incarnation passée de ma fille d'aujourd'hui. Cette situation dans laquelle elle doit s'occuper de moi alors que je suis vieillissant, j'ai découvert qu'elle se reproduirait plus tard. Ca se passe dans ma vie antérieure de Sir Henry Hoghton en Angleterre au 18e siècle. J'ai pas loin de 80 ans, je suis quasiment aveugle, et je vis seul à Walton Hall. C'est une belle demeure près de Preston. J'ai de l'argent et je vis bien, mais mes proches sont loin de moi ou décédés. J'ai des neveux et nièces, une grande famille, mais ils ne peuvent pas venir me voir souvent. La seule personne qui prend soin de moi au quotidien, c'est ma petite sœur Anna dont le mari a une maison tout près. Même si elle a plus de 10 ans de moins que moi, elle est âgée elle aussi, mais elle prend le temps, régulièrement, de venir s'occuper de son vieux frère. Anna est celle qui fut la gauloise Diniela dans une vie passée. C'est exactement la même situation, 16 siècles plus tard. A présent Diniela/Anna est donc ma fille. J'espère qu'il n'y aura pas de nouveau une répétition de cette situation. Je n'ai pas envie de me retrouver à sa charge quand je serai vieux !

Je ne sais pas dans quelles circonstances je suis mort en tant que Loïk. Je me suis probablement éteint lentement dans la forêt au bout de cette existence d'ermite. Mais faisons le point sur les activités de ce druide. Il avait donc un rôle religieux comme on l'a vu : présider aux rituels, entretenir les lieux sacrés, faire de la divination. Il était aussi herboriste et certainement médecin puisqu'il confectionnait des « médicaments » à base de plantes. Il était aussi berger à l'occasion. Et il participait certainement à la gestion du village, en lien avec les notables. Ca fait beaucoup de choses pour un seul homme. Pourquoi les druides étaient-ils autant sollicités ? Parce qu'ils étaient les intermédiaires entre le monde des dieux, c'est-à-dire le plan spirituel et les esprits, et le monde des hommes. Les druides modernes, adeptes du néo-druidisme, tentent de renouer avec cette tradition. Mais celle-ci ayant été en grande partie perdue car il n'y a aucune trace écrite, ces néo-druides ne peuvent que faire des conjectures et s'adonner à des rituels qu'ils pensent être proches de la véritable tradition. Mais peu d'entre eux s'aventurent dans la véritable recherche spirituelle qui est le fondement du druidisme. J'ai eu l'occasion de lire le témoignage d'un de ces rares druides modernes qui est vraiment en lien avec le spirituel. Son récit de voyages hors du corps et de rencontres avec des entités spirituelles qu'il pense être les dieux d'antan est incroyable. D'ailleurs j'ai franchement du mal à y croire encore. Et pourtant, cette pratique se rapproche certainement des origines du druidisme, c'est-à-dire le chamanisme européen. Quand on parle de chamanes, on pense plutôt aux amérindiens ou aux tribus d'Asie centrales. Mais il y a des milliers d'années, le chamanisme était partout, y compris en Europe. Et ce chamanisme est probablement à l'origine du druidisme. Or les chamanes sont des hommes qui ont un lien étroit avec le monde spirituel. Communiquer avec lui et le parcourir au sens littéral sont des choses communes pour eux. Les druides originels avaient ce lien eux aussi. Et à ce sujet je voudrais parler un peu de Patrick Drouot. Cet auteur est celui dont les livres ont été les premiers à me faire découvrir la réincarnation et il est donc à l'origine de toutes mes expériences dans ce domaine. Dans ses livres, Patrick Drouot parlait assez largement d'une de ses propres vies antérieures, celle d'une druidesse celte nommée Govenka. Cette druidesse devait vivre à une époque ancienne de l'histoire des celtes. Dans l'histoire plus récente de ce peuple il n'est pas fait mention de femmes druides. Or la on rejoint les écrits d'autres auteurs, Daniel Meurois et Anne Givaudan. Ce couple a largement écrit sur la réincarnation et leurs expériences spirituelles. Et d'après ce qu'ils ont appris, ils évoquent un âge reculé où les ancêtres des celtes formaient une société matriarcale dominée par des druides femmes. On trouve donc un parallèle avec ce qu'écrit Patrick Drouot, ce qui renforce la crédibilité des deux sources. Or Drouot décrit avec précision certaines expériences spirituelles de la druidesse et notamment des projections de conscience ou des sorties hors du corps, depuis l'accompagnement d'un mourant dans son départ du monde matériel jusqu'aux contacts avec des entités spirituelles qui la guident dans son cheminement. Tout cela fait écho aux innombrables expériences similaires vécues aujourd'hui par des médiums plus ou moins connus mais aussi et surtout par beaucoup d'anonymes. Il semble donc que les expériences psychiques qui se multiplient aujourd'hui ne soient pas des pratiques nouvelles issues de nulle part, mais bien une redécouverte d'anciens savoirs.
Cependant attention, si vous parlez de ça avec des archéologues ils vous prendront au mieux pour un illuminé. En effet, aucune découverte archéologique ne pourra nous renseigner sur les expériences spirituelles de nos ancêtres. C'est un patrimoine immatériel. A la rigueur quelques dessins sur des pierres pourraient nous éclairer, mais les interprétations des scientifiques ne vont généralement pas dans le sens d'une explication ésotérique. Pourtant, la tradition spiritualiste des chamanes et des druidesses a bien pu se perpétuer jusqu'aux celtes tardifs du début de notre ère. Les derniers druides gaulois étaient certainement les héritiers de ces connaissances ancestrales. Hélas ces connaissances ont été perdues. Mais pas définitivement. Heureusement d'autres peuples et cultures dans le monde avaient aussi des connaissances similaires et ont pu les perpétuer. La lente diffusion des savoirs et le mélange des influences a finalement fait que les occidentaux les redécouvrent. Rien n'est jamais vraiment perdu.

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