Ni medium ni gourou, je suis un être humain comme les autres qui se posait des questions sur le pourquoi du comment. J'ai été séduit par la théorie de la réincarnation, mais comme je ne crois que ce que je vois, j'ai décidé d'aller moi-même explorer mes vies antérieures, « pour voir ». Et ce que j'ai découvert m'a définitivement convaincu. Aujourd'hui je continue d'explorer mes vies antérieures, par des régressions comme on appelle ça, et je reconstitue petit à petit le parcours de mon âme à travers les âges. J'ai élargi mon champ d'intérêt à tout ce qui est en lien avec la réincarnation, principalement les domaines de l'esprit et de l'inexplicable, et aussi l'histoire et l'archéologie.

A travers ce blog j'espère apporter un peu de réponses à ceux qui en cherchent encore. Mais surtout ne me croyez pas sur parole, faites vous-même l'expérience ! Ma méthode de régression dans les vies passées est dispo pour tous: voir l'article 9- vos vies passées. Mais prenez le temps de lire les articles précédents avant toute chose. Il vaut mieux savoir de quoi il s'agit et être complètement informé avant de se lancer.

Vous pouvez lire les articles comme vous le souhaitez. Mais le mieux est quand même de les lire dans l'ordre chronologique, je les ai numérotés à cet effet. Aidez-vous du menu.

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26- le pêcheur berbère, le choc des cultures


L'existence passée sur laquelle je souhaite revenir dans cet article va me donner l'occasion de parler un peu d'actualité, ou plutôt de faire un lien entre l'actualité, l'histoire et la réincarnation. Le sujet est sensible car je veux parler de colonisation, de migrations, d'intégration, de terrorisme, de guerre de religions, bref... des relations troublées entre notre monde occidental et le monde arabo-musulman, et en particulier de ce qui se passe en France. Comme je le disais dans de précédents articles, la réincarnation et la loi du karma, et plus précisément la réincarnation de groupe et donc le karma de groupe, peuvent expliquer des analogies ou des répétitions à différentes périodes de l'histoire, ou au contraire des situations inversées, par exemple ou l'agresseur devient agressé. Est-ce qu'on peut voir dans les évènements de ces dernières années une conséquence d'autres évènements survenus des siècles plus tôt ? Comme d'habitude je vous dirai que je n'ai pas de réponse absolue. Chacun tirera ses conclusions. Mais j'ai des éléments qui peuvent peut-être faire avancer le débat. Et donc quoi de mieux si je m'interroge sur les relations entre arabes, musulmans et occidentaux, que d'aller explorer ma vie antérieure dans le monde arabe ? Car oui, souvenez-vous, j'avais décrit succintement à travers quelques souvenirs une vie de pêcheur qui me semblait être arabe (dans l'article 7- les vies simples). Je vais donc revenir dessus et l'enrichir avec de nouveaux éléments retrouvés en régression. Et ça devrait nous donner à réfléchir.

Je vais d'abord rappeler la première image que j'avais vue de ce pêcheur. J'avais découvert que j'étais pêcheur en me voyant sur une plage ensoleillée. J'étais tout au bord de l'eau, pieds et torse nus, travaillant sur le flanc d'un petit bateau à voile échoué sur le sable. La plage était très longue, elle s'étendait à perte de vue. Et tout à coup un groupe de cavaliers galopant le long de cette plage passa juste à côté de moi, manquant de peu de me percuter.
Il me semblait que les cavaliers et moi-même étions arabes, ou du moins que la scène devait se situer en Afrique du nord ou au proche orient. La vision que j'avais eue de la plage étant assez nette, longue et incurvée, j'ai cherché à tout hasard si je pouvais trouver des images de plages qui pouvaient correspondre. J'ai regardé parmi les plus belles plages du pourtour méditerranéen. Il y en avait de très belles mais qui ne correspondaient pas vraiment à ce que j'avais vu. Et puis je suis tombé sur deux plages qui collaient très bien. Il s'agit de deux plages de la ville de Tunis, la Marsa et la Goulette. En plus elles sont côte à côte, ça tombait bien. Mais ça me semblait un peu trop juste pour dire que ma plage était bien l'une de ces deux-là. Cependant, il y a quand même des indices intéressants. D'abord, la Goulette et la Marsa étaient autrefois des quartiers de pêcheurs, c'est un premier bon point. Les autres indices sont liés à d'autres régressions et je vais donc les détailler après.
Ma jeunesse dans cette vie de pêcheur, peut-être tunisien donc, m'a été révélée dans plusieurs régressions. Dans l'une d'elles, à la sortie du tunnel temporel, je me vois grimper avec un ami une pente de terre très raide. C'est presque de l'escalade, et nous transportons des sortes de grandes outres. Arrivés à un petit terre-plein, nous nous retrouvons à l'endroit où coule une source ou peut-être de l'eau dans une canalisation. Nous sommes assez haut et la ville est plus en contrebas. Avec mon ami nous nous relayons pour remplir nos outres, en discutant. J'entends clairement mon nom, « Selim », sans doute Salim dit avec un accent. Mon ami, lui, il me semble que c'est Rahmane. Nous sommes prudents et attentifs, je crois que ce qu'on fait n'est pas autorisé. Nous prenons des risques pour ramener de l'eau à nos familles, et mon ami est plus courageux que moi.
Je n'en ai pas vu plus lors de cette régression. Je savais juste que ce Rahmane était une incarnation passée de mon grand fils, car c'était lui le focus que j'avais choisi pour ce voyage dans le passé. Mais ce qui est intéressant c'est qu'on a des éléments qui vont dans le sens d'une localisation à Tunis. Car à côté de Tunis se trouvent les ruines de la ville antique de Carthage dont une partie se trouve sur une haute colline. Et parmi ces ruines se trouvent tout un système de transport de l'eau datant de l'époque romaine. Et on sait que ce réseau d'eau était encore utilisé au moyen-âge. Voilà qui colle parfaitement avec ce que j'ai vu.
D'autres images de jeunesse m'ont montré des personnes que je côtoyais, des personnes proches sans doute, de la famille sûrement. J'ai vu par exemple un jeune homme qui semblait être à peu près du même âge que moi. Il avait des cheveux bouclés plutôt longs et portait un prénom qui se terminait par -ech. Il vivait avec une femme que je n'ai pas vu nettement mais qui me semblait plus âgée que lui, peut-être sa mère ou sa grande sœur. J'ai identifié ces personnes comme étant aujourd'hui mon oncle et sa mère, ma grand-mère donc. Une autre personne que j'ai vue correspond à une de mes cousines aujourd'hui. A l'époque c'était une jeune femme à l'épaisse chevelure noire, habillée de couleurs vives et portant de nombreux bijoux. Ses breloques tintaient à chacun de ses mouvements, et elle prenait sûrement plaisir à se faire remarquer. Elle semblait être assez exubérante, pleine de joie de vivre. Je me demande si elle dansait ou si c'est juste un effet de mon imagination. Elle portait un prénom simple comme Naïma ou Nanna. Le premier est un prénom arabe mais le second est un prénom berbère. C'est intéressant car en faisant des recherches sur le prénom du jeune homme précédent j'en ai trouvé un qui se termine en -ech : c'est Ouanech, un prénom berbère. Est-ce que ça veut dire que mes proches étaient berbères plutôt qu'arabes ? C'est très possible. Pour nous autres européens, si on ne s'intéresse pas à la question la différence entre arabes et berbères est subtile, c'est un peu du pareil au même. Et pourtant à l'origine ce sont deux peuples bien différents. En fait les berbères sont les peuplades autochtones d'Afrique du nord, qui étaient là depuis la plus haute antiquité. Ils sont davantage apparentés aux européens qu'aux arabes, et c'est pour cette raison qu'on trouve dans le maghreb des personnes aux cheveux ou aux yeux clairs. Ce sont des berbères d'origine. Dans leur langue ils s'appellent amazighs. Les arabes sont arrivés au moyen-âge à l'époque de leurs grandes conquêtes en direction de l'occident. Ils ont pris le pouvoir sur les populations locales et ont petit à petit imposé leur mode de vie et leur religion, l'Islam. Et donc quand j'étais ce Salim, ma famille était peut-être d'origine berbère, même si on était influencés par la culture arabe. Le prénom Salim sonne plutôt arabe comme d'autres qu'on verra après.

Une autre scène que j'ai pu voir est très intéressante, malheureusement un peu floue. Il semble qu'on soit dans une période troublée, soit c'est une guerre où alors juste une bataille pour défendre la ville. Je me trouve au milieu d'une foule de soldats mais je n'ai pas la sensation d'être militaire. On a tous été enrôlés pour se battre, volontairement ou forcés, je n'en sais rien. A côté de moi se trouve un ami nommé Mohamed ou plutôt Mohand, mon père dans la vie présente. Nous portons un vêtement de couleur sombre, sans doute noir, une lance entre les mains, et un casque typique tout en rondeur qui me fait penser à ceux des conquistadores. Nous sommes toute une armée à piétiner d'impatience sur la plage, regards tournés vers la mer. C'est de l'impatience ou plus certainement de la peur. Puis nous voyons des navires, toute une flotte ennemie arriver. Et quand ils débarquent, ça va être la charge.
J'ai eu ces sensations assez précises de l'attente avant l'action, mais rien sur la probable bataille qui se déroule après. Mais il y a un détail qui a attiré mon attention et sur lequel j'ai fait des recherches, c'est ce casque rond de conquistadore. J'espérais qu'il allait me permettre de dater et situer précisément cette scène. Ce type de casque est appelé morion, et il serait apparu en Espagne au début de la Renaissance. Ca tombe bien, car à la fin du moyen-âge une partie de l'Espagne était encore arabe et les liens étaient donc forts avec tout le monde arabe. Mais il semble que ce casque était plutôt utilisé par les européens. Alors pourquoi un arabe l'aurait-il sur la tête ? Si la ville où se situe cette scène pouvait être Tunis, peut-être trouverais-je trace d'une bataille comme celle-ci ? J'ai donc cherché dans l'histoire de Tunis : entre la fin du moyen-âge et le début de la Renaissance elle était la capitale du sultanat hafside. Il y a eu plusieurs affrontements avec la dynastie arabe rivale d'Algérie, avec les espagnols et avec les ottomans. En tout cas de nombreux andalous musulmans vinrent s'installer à Tunis après avoir été chassés d'Espagne pendant la reconquête européenne, et donc l'influence espagnole était évidente. Malheureusement je n'ai pas pu identifier cette bataille précisément, ni définir pourquoi je pouvais porter un morion. Etait-ce du matériel vendu par les européens, voire volé chez eux, ou qui simplement aurait été transmis de main en main jusque-là ? Tout est possible.

Avançons dans le temps pour arriver à l'époque d'une image que j'avais déjà décrite précédemment. Je me voyais dans une pièce avec des voiles aux fenêtres pour protéger de la chaleur du soleil. Dans la pénombre, un homme, barbu me semble-t-il, me faisait la leçon. Nous étions assis tous les deux. Et je crois que cet homme était un érudit qui m'apprenait à lire. Une autre régression m'en a appris plus sur cet homme. Je vous la fais revivre telle quelle. En quittant le tunnel du temps, je me trouve face à un alignement de jarres le long d'un mur. Ces grandes poteries oblongues sont posées chacune sur un trou dans un décrochement, ce qui les fait tenir debout. L'endroit est sous une sorte de préau qui me protège du soleil. Je m'approche et soulève une jarre. Elle est lourde, elle est pleine d'eau. Je l'emmène et la transporte dans les rues fréquentées. J'arrive à une maison avec une sorte de petit patio. Lorsque j'appelle c'est une jeune femme qui apparaît. Elle voit que j'amène de l'eau et appelle son père. Celui qui arrive alors est l'érudit barbu que j'avais déjà vu. Il porte un turban ou une sorte de chèche sur la tête. Je perçois alors un nom commençant par Al-Ra..., peut-être Al-Rachid ? Et sa fille, c'est quelque chose comme Raïssa. Je comprends que je travaille pour cet homme. Je suis bien pêcheur, mais je sers aussi d'homme à tout faire pour cet érudit. Et en échange de mes services il m'apprend à lire. Après avoir livré la jarre d'eau, il me demande d'escorter sa fille au marché. Il n'est pas recommandé pour une femme seule de s'y aventurer. Nous y allons alors et Raïssa fait ses emplettes. Je la vois notamment négocier un gros crabe sur un étalage.
Cette régression assez riche s'est arrêtée là, mais elle a révélé des éléments intéressants. Les jarres posées dans des trous, dans le sol ou dans une construction aménagée exprès, c'est confirmé. C'était un moyen classique de les entreposer debout, ce que j'ignorais alors. Le bâtiment le long duquel elles se trouvaient était à coup sûr une mosquée. Car mes recherches m'ont appris qu'à l'époque dans le monde arabe l'eau était une denrée précieuse bien sûr, et que le plus souvent ce sont les mosquées qui en assuraient la distribution. L'eau était donc sous le contrôle des religieux. Cette information éclaire alors la première scène que j'ai décrite, où on volait de l'eau directement à la source. On enfreignait clairement les règles édictées par la mosquée, ce qui était un risque. Par contre rien ne me permet de confirmer à coup sûr que la ville est bien Tunis. Mais si c'est elle, à l'époque c'est une ville cosmopolite et riche, une capitale culturelle pour tout l'état hafside et même au-delà. Pas étonnant donc d'y trouver un homme cultivé comme cet érudit. D'après les focus utilisés pour cette régression et la précédente où il apparaissait, cet homme aurait été aujourd'hui mon frère disparu. Et sa fille Raïssa serait aujourd'hui devenue la fille de mon autre frère. Mais elle était très attachée à son oncle, ce qui se comprend donc d'autant plus après avoir vu cette scène.

D'après une autre régression j'avais moi aussi des enfants, plusieurs sans doute. Ils m'aidaient pour la pêche, puis pour en vendre ensuite les produits. Mais c'est surtout une fille qui a attiré mon attention. Je suis déjà plus âgé. Je ne suis plus aussi fringant qu'avant, ma barbe a blanchi. J'ai une fille en âge de se marier, elle s'appelle Aïcha. Enfin... en âge de se marier pour l'époque. Elle est tout de même très jeune. Une grande fête est organisée le soir en extérieur, avec les deux familles représentées en nombre. C'est joyeux, il y a de la musique, des danses, beaucoup de nourriture. Je suis assis là, j'ai un sourire de circonstance mais intérieurement je ne suis pas vraiment heureux. Le « jeune » marié est loin d'être jeune, justement. Il est beaucoup plus âgé qu'Aïcha. C'est sûrement un mariage de raison, intéressant socialement ou financièrement pour la famille. Ma femme est à mes côtés, l'air austère, habillée de couleurs sombres, visiblement résignée elle aussi. J'ai l'impression qu'un jeune homme vient nous réconforter, peut-être un fils. Pour une fois, les rôles sont les mêmes dans cette vie que dans ma vie présente. Aïcha est bien ma fille aujourd'hui, et ma femme est bien la même. C'est assez rare pour être souligné. Et cette situation dans laquelle je me retrouve à organiser un mariage arrangé se répètera à l'avenir. Car souvenez-vous de ma vie de Sir Hoghton dans l'Angleterre du 18e siècle (20- la vieillesse de Sir Hoghton). Je racontais une scène où je rencontrais le futur époux de ma petite sœur afin de conclure l'affaire, et elle n'avait pas vraiment son mot à dire. J'avais alors la désagréable impression de la vendre littéralement. Voilà un parallèle qui semble évident avec la scène de mariage ci-dessus !



Je ne sais rien de la fin de vie de Salim, malheureusement. La dernière vague image que j'ai vue est celle d'une rencontre avec un touareg. C'était au bord du désert, sûrement non loin de la ville. Le touareg était monté sur un dromadaire et il avait les yeux clairs, sans doute un berbère lui aussi. Nous nous connaissions et on discutait, peut-être d'affaires personnelles. J'ai eu l'impression que ce touareg connaissait mes proches, notamment ma fille Aïcha et l'érudit qui m'employait. Ce ne serait pas étonnant puisque apparemment ce touareg serait une incarnation passée d'un de mes neveux.

Voilà donc ce que je sais de cette vie antérieure dans le monde arabe. Ce n'est pas très précis, je l'admets, mais c'est déjà beaucoup. On voit donc en arrière-plan de la vie de Salim, et on le sait historiquement, que les mondes occidentaux et arabes (ou musulmans) ont eu des relations à double tranchant. Les échanges culturels ont été très intenses, mais les conflits l'ont toujours été également. Les échanges, il y en a eu à travers l'Espagne andalouse conquise par les arabes, par les royaumes européens d'orient issus des croisades, et par tous les échanges du monde méditerranéen en général. Les conflits, il y en a eu dès l'apparition de l'Islam au 7e siècle. Ca a été d'abord l'expansion fulgurante de cette religion par les conquêtes arabes au proche et au moyen-orient, en Afrique du nord et jusqu'en Espagne. Ce sont les premières confrontations entre européens et arabes. Ensuite ce sont les croisades qui ont été le point de fixation des conflits entre les deux civilisations. Les croisades, étalées sur cinq siècles, ont eu un impact considérable sur les deux camps, autant matériel que culturel et psychologique. Puis, dans la période moderne, la colonisation de l'Afrique du nord et du proche-orient par les européens est une nouvelle vague de conflits. A chacune de ces étapes, la France a été impliquée. A l'époque de la conquête arabe, on connaît tous l'histoire de Charles Martel qui a repoussé l'ennemi à Poitiers en 732. L'expansion de l'Islam s'est alors arrêtée en Espagne. Ensuite, les français ont souvent participé aux croisades. On se souvient que le royaume de Jérusalem avait été fondé par les français, ou que le roi Saint Louis est mort à Tunis en participant à la 8ème croisade. A l'époque de la colonisation aussi, les français ont pris leur part, en Afrique du nord (Algérie, Maroc, Tunisie) mais aussi au proche-orient (Syrie, Liban). Aujourd'hui les tensions extrêmes entre l'occident et un Islam radical ont des répercussions sanglantes sur notre propre sol. Et les terroristes qui font la guerre aux infidèles utilisent un vocabulaire qui fait référence à toute l'histoire des conflits Islam/occident. Ils parlent bien des occidentaux en les appelant les « croisés » ! Derrière ce qui se passe aujourd'hui il y a clairement un poids de l'histoire. Mais si comme moi on connaît la réincarnation et l'influence des vies antérieures sur les hommes, que peut-on dire de ce point de vue là ?
La première chose évidente c'est que la réincarnation ne connaît pas de camps ni de frontières. La preuve, c'est que j'ai vécu dans la peau de Salim le nord-africain, et qu'aujourd'hui je suis un européen blanc. Au contraire, le destin (ou quoi que ce soit d'autre qui nous pousse dans ce sens) prend même parfois un malin plaisir à nous réincarner successivement dans des camps apparemment opposés. Je l'ai montré dans de précédents articles où certaines vies étaient clairement à mettre en parallèle : le centurion romain et le druide gaulois (article 3), le moine italien et le pillard viking (article 12). D'une vie à l'autre, les agresseurs deviennent les agressés et inversement. Et comme les choses ne sont pas si simples et linéaires, les âmes réincarnées ne vont pas toutes réagir de la même manière à ce retournement de situation. Certains réincarnés vont peut-être comprendre la leçon et évoluer vers une attitude de sagesse, alors que d'autres vont réagir de manière violente et faire perdurer la situation de conflit entre les camps opposés. On comprend mieux alors pourquoi, en quelques générations, un groupe qui était en certaines circonstances les victimes peut en venir à être plus vindicatif jusqu'à plus ou moins retourner la situation. Je ne suis pas certain de bien faire comprendre ce qui n'est de toute façon qu'une explication personnelle. Ce qui rend les choses compliquées, c'est qu'il y a deux perceptions différentes. Il y a la perception des choses physiques, d'un point de vue ethnique et culturel on voit d'un côté et de l'autre deux groupes différents. Mais cette différence est du domaine du matériel, simplement du biologique et du culturel. C'est une question d'ADN et d'éducation, et de ce point de vue, à moins d'un métissage les groupes restent distincts. Et puis il y a la perception spirituelle où l'on se place sur le plan de l'âme. Et là c'est différent, parce qu'on se rend compte que les groupes physiques qui semblent figés ne le sont pas. Par le jeu de la réincarnation, les âmes peuvent circuler entre les deux groupes. Et de fait, si on en prend conscience, les différences superficielles s'effacent d'elles-mêmes car elles n'ont plus lieu d'être. Celui qui appelle ses ennemis les « croisés » mène lui-même une croisade et répète un schéma millénaire, et celui qui veut se protéger de l'envahisseur étranger oublie qu'il fait partie des colonisateurs d'autrefois. C'est la loi du yin et du yang, on passe successivement d'un état à l'autre comme la mer qui crée des vagues et des creux jusqu'à ce que le vent se calme.

Sur ce bon mot je vais clore cet article et vous laisser méditer. Il y aurait encore des choses à dire mais tout ceci est ma propre réflexion. A vous de faire la vôtre, de trouver votre vérité.

Et retrouvez déjà le prochain article en avant-première (dans les news) !
 

2 commentaires:

  1. Bonjour Guillaume, plusieurs récits de réminiscences sont devenus célèbres, comme l'histoire de Bridey Murphy que tu dois connaitre, mais connais-tu celle de Omm Séthy qui est passionnante également?

    http://minuit.forum-actif.net/t5365-reincarnation-omm-sety?highlight=Omm+S%C3%A9ty

    https://www.babelio.com/livres/Bernstein-A-la-recherche-de-Bridey-Murphy/153056

    Je te souhaite une belle semaine et du succès dans le salon auquel tu paticipes, amitiés.

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    1. Je connais l'histoire de Bridey Murphy, oui. Mais je ne connaissais pas celle d'Omm Sethy. Elle est passionnante, effectivement. Je suis persuadé que de nombreux égyptologues ont autrefois vécu au sein de cette civilisation, c'est tellement logique.

      A bientôt

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