Ni medium ni gourou, je suis un être humain comme les autres qui se posait des questions sur le pourquoi du comment. J'ai été séduit par la théorie de la réincarnation, mais comme je ne crois que ce que je vois, j'ai décidé d'aller moi-même explorer mes vies antérieures, « pour voir ». Et ce que j'ai découvert m'a définitivement convaincu. Aujourd'hui je continue d'explorer mes vies antérieures, par des régressions comme on appelle ça, et je reconstitue petit à petit le parcours de mon âme à travers les âges. J'ai élargi mon champ d'intérêt à tout ce qui est en lien avec la réincarnation, principalement les domaines de l'esprit et de l'inexplicable, et aussi l'histoire et l'archéologie.

A travers ce blog j'espère apporter un peu de réponses à ceux qui en cherchent encore. Mais surtout ne me croyez pas sur parole, faites vous-même l'expérience ! Ma méthode de régression dans les vies passées est dispo pour tous: voir l'article 9- vos vies passées. Mais prenez le temps de lire les articles précédents avant toute chose. Il vaut mieux savoir de quoi il s'agit et être complètement informé avant de se lancer.

Vous pouvez lire les articles comme vous le souhaitez. Mais le mieux est quand même de les lire dans l'ordre chronologique, je les ai numérotés à cet effet. Aidez-vous du menu.

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23- la guérisseuse africaine, les mystères de la mort

 Je vais rester dans la continuité de l'article précédent, où je disais que je souhaitais explorer ce qui se passait entre les vies, après la mort et avant la naissance. Mais je n'ai pas encore assez d'informations sur cette période plus ou moins longue entre deux incarnations, avant que l'âme ne revienne prendre un corps de chair sur Terre. Je décide donc de m'attarder plutôt sur les moments de transition que sont la naissance et la mort. Car sur ces points précis, par contre, j'ai eu des souvenirs assez parlants. J'ai évoqué précédemment ce que j'avais vu sur la naissance, et les instants difficiles, le parcours du combattant que vit à ce moment-là le nouveau-né. J'avais montré aussi que les traumatismes vécus à l'instant de la naissance pouvaient rester ancrés et impacter toute une vie, voire même plus loin et se manifester sur plusieurs vies.
Cette fois je vais aller à l'autre bout de l'existence terrestre et essayer de comprendre ce qui se passe au moment de la mort. J'ai fait des régressions exprès pour essayer de comprendre cet instant très particulier. Je l'ai revécu pour trois de mes vies antérieures : d'abord celle de Giovanni Castrioto dans l'Italie de la Renaissance et j'en ai déjà un peu parlé, ensuite celle que j'ai vécue en Afrique dans la peau d'une femme, et enfin celle d'un guerrier de type mongol, celui qui pratiquait les arts martiaux, souvenez-vous. En ce qui concerne le guerrier mongol et Castrioto je ne parlerai que du moment de leur mort, car j'ai déjà développé la vie de l'alchimiste italien dans un précédent article, et je détaillerai plus largement celle du guerrier mongol dans un prochain. Quant à la femme africaine, je vais en profiter ici pour raconter les éléments de sa vie que j'ai découvert depuis la dernière fois que j'en avais parlé (c'était dans l'article 7- les vies simples).

Si vous vous souvenez, cette existence était la première dans laquelle je m'étais vu en femme. Et ce n'était pas n'importe quelle femme, c'était une grosse mama africaine aux seins nus qui vivait dans un village de cases. C'était une expérience, parce que ce personnage est bien loin de ce que je suis aujourd'hui ! L'environnement ressemblait à une savane ou une forêt clairsemée. Tout ce que je savais de cette femme, c'est qu'elle était plus ou moins guérisseuse et herboriste. Le peu de choses que j'avais vu ne me permettait pas de dire exactement où ni quand ça se situait. J'avais une vague intuition pour l'Afrique de l'ouest, par rapport à des éléments de ma vie actuelle, mais rien de plus. Je vais donc vous exposer les régressions qui m'en ont appris davantage, en respectant à peu près l'ordre chronologique de cette vie.
J'emprunte donc le tunnel du temps pour essayer d'en savoir plus. Je ne me retrouve pas dans le corps d'une femme adulte cette fois, mais d'une enfant. C'est une petite fille noire presque nue qui gambade dans la nature en compagnie d'un garçon de son âge. Sont-ils juste amis ou de la même famille ? Je n'en sais rien, et de toute façon dans un petit village d'Afrique tout le monde était plus ou moins du même groupe familial. Ce qui est sûr c'est que ce petit garçon est aujourd'hui un de mes fils. Nous explorons la nature ensemble, et nous nous cachons ventre à terre au bord du fleuve pour observer les animaux qui prennent un peu de fraîcheur au bord de l'eau. Ce sont des antilopes, peut-être des gnous. Je n'en ai pas vu plus dans cette régression. Par contre ce qui est intéressant c'est que récemment j'ai fait un rêve où je voyais des hippopotames nains s'ébattre dans un cours d'eau. Certains m'ont aperçu et sont sortis de l'eau pour venir vers moi. J'ai alors détalé en courant pour leur échapper. Depuis peu de temps j'ai commencé ainsi à faire des rêves où je vois des éléments que j'associe clairement à des vies antérieures. Plus certainement, je devais déjà en faire avant sans y prêter attention. Et je suis persuadé que cette vision d'hippopotames nains me vient de cette vie africaine. Une prochaine fois je rédigerai peut-être un article complet sur les rêves, car quand on commence à s'y intéresser ils nous dévoilent beaucoup de choses qu'on n'aurait pas imaginées.
Mais revenons au récit de cette vie. Une autre régression m'amène encore dans la jeunesse de cette africaine. Cette fois je la ressens comme adolescente, un peu plus tard. Je marche encore dans la nature mais seule cette fois, toujours quasiment nue. Je pose mes pieds par-ci par-là, avec attention car je ne veux pas écraser les plantes. Au contraire je les observe car c'est ce que je cherche. Je cueille celles qui me semblent intéressantes, des plantes médicinales, et je les ramène à la vieille guérisseuse du village. Je vois les autres enfants jouer mais je ne peux pas aller avec eux. Je dois apprendre auprès de la vieille femme, et je ne fais que les regarder de loin. Je suis destinée à succéder à la guérisseuse. Et elle m'apprend son savoir durement, elle est sévère. Cette vieille femme, je la connais aussi aujourd'hui, c'est une de mes nièces. En fait il semble que dans ce village africain se soit incarné tout un groupe d'âmes qui correspond dans le présent à la famille proche de mon épouse. Celle-ci est d'origine africaine, et donc ceci explique cela. Mais ce qui est surprenant, c'est que j'avais retrouvé les premiers souvenirs de cette vie passée avant même de la rencontrer dans le présent.
Retour à la vie de cette apprentie guérisseuse, je traverse de nouveau le tunnel du temps. Cette fois je suis adulte, telle que je m'étais déjà vue la première fois, bien en chair, seins nus. Je me trouve au sein d'un rassemblement. Il y a beaucoup de monde, c'est même la foule, et je pense que la population de plusieurs villages est réunie là. Nous sommes au bord d'un grand fleuve, et c'est très festif. On danse beaucoup, et moi-même je me laisse aller au son des percussions. Un nom me vient, mon prénom, quelque chose qui ressemble à Tcheya. Les festivités continuent. Sur le fleuve on organise des courses de pirogues. Je vois une jeune fille dont on a couvert le corps, y compris le visage, de symboles de forme circulaire peints en blancs. J'ai l'impression qu'elle est assez proche de moi, peut-être une nièce dans cette vie-là. Son nom ressemble à Amana. Par contre aujourd'hui c'est ma belle-soeur, encore du côté de mon épouse bien sûr. On dirait qu'un guerrier d'un autre clan s'intéresse à elle, il y a des regards qui ne trompent pas. Et c'est assez amusant, parce que cette scène ressemble beaucoup à celle que j'avais décrite dans l'article sur la vieillesse de Sir Hoghton (article 20), le baronnet anglais du 18e siècle. Ma belle-soeur, qui s'appelait alors Anne Boughton, était avec mon épouse et moi à une réunion de gentlemen autour d'une course de lévriers. Et cette jeune fille se faisait courtiser par un homme qui est devenu aujourd'hui son mari. Et vous l'avez sûrement deviné, ce guerrier africain c'est lui aussi évidemment. Drôle de répétition !
Cette façon de peindre le corps des jeunes filles me fait penser qu'il s'agissait sans doute d'un rite de passage à l'âge adulte. Tout ce rassemblement, cette fête, n'était peut-être destiné qu'à ça : officialiser l'entrée des jeunes gens dans la société des adultes, favoriser les rencontres et entretenir les liens entre les tribus par la même occasion.
Cette scène m'a aussi aiguillé sur le lieu où ça pouvait se passait. Car en cherchant un peu j'ai découvert qu'aujourd'hui encore des courses de pirogues étaient parfois organisées. J'en ai vu des photos, en particulier sur les bords du fleuve Niger au Mali. C'est l'Afrique de l'ouest, ça correspond à ce que je pressentais, et l'environnement naturel colle aussi avec ce que j'ai vu. Historiquement des royaumes se sont constitués autour de ce fleuve. Maintenant que je connais beaucoup de mes vies antérieures, je peux dire que cette vie africaine se situe probablement avant l'an 1000, car plus tard ma chronologie est déjà bien remplie. Or à cette période existait sur les rives du fleuve Niger le royaume du Wagadou (ou Ouagadou). Ce n'est encore qu'une hypothèse mais cette vie pourrait se situer à cet endroit et à cette époque, ou peut-être plus loin encore dans le passé.
Malheureusement pour ma nièce Amana, elle n'aura pas le temps de profiter de sa vie d'adulte. Peu après, elle tombe très malade. Et bien sûr en tant que guérisseuse, c'est à moi, Tcheya, de m'occuper d'elle. Je veille à ses côtés dans la pénombre de la case familiale. Je confectionne des onguents, notamment en mâchant des herbes, et je lui applique mes médicaments naturels. Je lui fais des masssages, je récite des incantations pour chasser les mauvais esprits. Ses parents assistent, impuissants, à ce qui se passe. Et malgré tous mes efforts, l'issue est fatale. L'histoire est encore la même que dans sa vie anglaise, dans laquelle elle est décédée très jeune. Une cérémonie funéraire est organisée, un soir autour d'un feu de joie. Des hommes sont costumés et dansent autour du brasier, les femmes sont maquillées. J'essaie de réconforter les parents. Je crois que le père est le doyen des guerriers du village.
Or j'ai vu ce personnage dans une autre scène, dans une autre régression. Je me voyais assise dans le village en pleine journée, occupée à préparer un bon plat cuisiné. C'est du poisson tout frais pêché. Je le cuis à la braise, et j'y ajoute des herbes spéciales. En tant qu'herboriste du village il n'y a que moi qui peut faire ça, car ces herbes ont le pouvoir de donner de la vigueur, où du moins c'est ce que j'ai appris. Ce plat est destiné aux guerriers du village. Et ceux-ci sont ravis de ce que je leur ai préparé. Ils approchent avec de grands yeux, torses nus, attirés par l'odeur alléchante. Parmi eux il y a le vieux guerrier avec ses cheveux et sa barbe grise. Il est inflexible, il a un visage dur. Avec lui, les jeunes sont menés à la baguette. Aujourd'hui cet homme est près de moi de nouveau. Mais comme j'étais une femme à l'époque, lui aussi a changé de sexe. Avez-vous deviné ? Et oui, il s'agit de mon épouse. Et je retrouve bien aujourd'hui cet esprit guerrier en elle. L'un des jeunes guerriers est proche de moi aussi. Je l'ai vu m'escorter quand j'allais parfois dans la forêt me réapprovisionner en plantes. Dans ma vie présente il est devenu mon fils aîné, celui que j'avais reconnu comme un homme-jaguar olmèque dans un passé plus lointain encore.
J'en arrive maintenant à la fin de cette vie et au sujet numéro un de cet article. Tcheya est proche de la mort. Elle est âgée, et elle a encore grossi. Son poids est devenu un gros problème, sa santé s'en ressent. Dans sa peau je me sens complètement impotente. Je ne me déplace presque plus, j'en suis incapable, et je passe mes journées cloîtrée au fond de ma case. Ceux qui ont besoin de mes conseils viennent me consulter ici. Je respire de plus en plus difficilement. Et un jour tout s'arrête, comme ça. Il n'y a pas de souffrance, je n'en ai pas l'impression, et d'ailleurs j'ai à peine la sensation d'avoir quitté le monde des vivants. Je vois encore ce qui se passe dans ma case, je flotte au-dessus de mon corps et je me sens légère. Je reste attachée à ce lieu, je le vois comme si je l'habitais encore. Même après qu'on ait enlevé mon corps décédé, je ne sors pas de cette case. Je sens que je reste là longtemps, que je hante cet endroit de ma présence. Hanter n'est pas vraiment le mot d'ailleurs, car je ne fais peur à personne, au contraire. C'est plutôt une présence bienveillante. Malheureusement la régression s'est arrêtée là et je n'ai pas vu de quelle manière j'ai finalement quitté ce monde. Ce qui fait plaisir c'est que cette fin de vie a semble-t-il été plutôt paisible malgré les soucis de santé.


Laissons donc Tcheya de côté maintenant qu'elle repose en paix, et passons à une autre vie pour voir si les choses se passent toujours de la même manière. Cette fois je vais aller aux derniers instants du guerrier mongol. Lorsque j'en avais parlé précédemment (dans l'article 7- les vies simples), j'avais juste eu une brève image de lui. C'était un homme asiatique, au crâne plus ou moins rasé avec une longue natte dans le dos. Il portait des vêtements amples et pratiquait des mouvements d'arts martiaux dans un environnement plutôt aride. J'en ai découvert davantage sur cette vie depuis mais je ne vais pas développer maintenant. J'en parlerai plus en détails dans un prochain article. Pour situer le contexte je peux dire que ce guerrier mongol faisait probablement partie des peuplades qu'on a globalement appelées les Huns, donc vers le 4e ou 5e siècle après JC. C'était un peuple nomade dans une période de grandes migrations. Or à la fin de cette vie, il semble que je me sois sédentarisé. J'ai vu de petites maisons de bois où nous avons probablement fini par nous installer. C'est dans une de ces petites maisons que j'ai passé mes vieux jours au côté de mon épouse. A la fin j'étais affaibli, peut-être malade ou alors c'était simplement la fatigue de la vieillesse. J'étais assis, emmitouflé dans une couverture ou une fourrure, et ma femme, à côté, me tenait la main. Je savais que la fin était proche, j'en ai l'impression, et à ce moment-là on dirait que j'avais déjà un pied de l'autre côté. Car il me semblait voir autour de moi des silhouettes fantomatiques, celles de personnes décédées que j'avais connues au long de ma vie. Elles ne m'effrayaient pas, bien au contraire, elles étaient pleines de bienveillance. Je sentais qu'elles m'attendaient. J'allais bientôt les rejoindre...
Je n'ai pas vu la suite, la régression s'est arrêtée là. Mais déjà, on constate que l'expérience est assez différente de ce que j'ai revécu avec la guérisseuse africaine. Il est donc évident que le processus de la mort n'est pas identique à chaque fois. Il existe certainement un schéma global qui se répète mais les circonstances du décès influencent l'expérience. Là, j'ai eu l'impression que, main dans la main avec mon épouse, j'attendais l'instant où j'allais quitter ce monde, ce n'était qu'une question de minutes ou d'heures. Cette attente paisible, sans peur, avec quelqu'un pour me rassurer et m'accompagner, a sans doute favorisé un passage en douceur où j'ai eu la possibilité d'avoir un aperçu des personnes qui m'attendaient.

Je vais maintenant terminer avec l'expérience la plus complète mais aussi la plus troublante, celle de la fin de vie de Giovanni Castrioto. C'est la plus complète parce qu'elle m'a permis d'aller jusqu'au bout du processus de la mort et d'aller voir ce qui se passait au-delà, jusqu'à quitter ce monde. Mais c'est la plus étrange parce que je n'ai eu que de brèves images, des bribes d'informations qui, finalement, posent plus de questions qu'elles ne donnent de réponses.
J'avais déjà dit quelques mots sur les derniers instants de ma vie de Giovanni, l'alchimiste amateur vénitien. Je me voyais alors bien vieux, peut-être malade. J'étais allongé dans un lit, sous mes couvertures, dans une grande chambre plutôt sombre. J'étais seul. J'ai eu une quinte de toux, j'ai rendu mon dernier souffle et tout à coup je me suis retrouvé au plafond. Je flottais comme un ballon, à deux mètres au-dessus de mon corps, je le voyais nettement. J'étais léger comme une plume. J'étais donc mort, et pourtant je restais conscient, j'existais encore. J'ai eu la sensation de rester là un long moment à me regarder comme dans un miroir. Puis je me suis détourné de mon corps, je me suis élevé et la chambre autour de moi s'est effacée. Je me suis retrouvé dans une pénombre, comme des ténèbres mais ce n'était pas effrayant. J'avançais, avec comme une sensation de montée en même temps. Un point lumineux m'attirait droit devant. Il était loin, c'était la porte de sortie des ténèbres, et je me suis dirigé vers lui. En m'approchant, la lumière très blanche grandissait et m'enveloppait de plus en plus. Je commençais à apercevoir des silhouettes se détacher à l'intérieur de cette lumière. Je voulais les atteindre, c'étaient des êtres accueillants, lumineux. Je ne voyais pas leurs traits mais je ressentais leurs sourires. Ils étaient quelques-uns, au moins trois, peut-être plus. En me rapprochant, j'ai eu la sensation de les reconnaître. Il y avait là l'un des anciens maîtres de la société secrète mort plus jeune que moi, celui qui s'appelait Costello ou Coziello (voir article 18- l'alchimiste) et qui avait été aussi certainement dans une autre vie l'évêque Robert de Torote (voir article 22- le châtelain malgré lui). De cette vie médiévale, celle qui avait été ma nourrice Jaouenne était là aussi, et la troisième personne que j'ai reconnue est le petit garçon africain avec qui j'avais observé les animaux au bord du fleuve. Ils m'accueillirent chaleureusement, c'était un pur bonheur de se retrouver.
Après ça la régression devint chaotique et difficilement compréhensible. Je vis des séquences se succéder sans avoir le temps de comprendre vraiment de quoi il s'agissait. Je me suis retrouvé dans un paysage de verdure, marchant dans l'herbe avec mes proches. Il n'y avait plus de lumière nous enveloppant, cette fois nous étions dans un environnement qui aurait pu être sur Terre, j'avais un corps visible et pourtant je savais que j'étais bien dans le monde des morts, dans l'au-delà. Je trouvais étrange que ça ressemble autant au monde physique. Et pourtant j'apercevais des choses anormales, des formes qui volaient dans le ciel comme des ovnis. Puis une autre image remplaça celle-là, et cette fois je me vis moi-même dans une sorte de cabine de pilotage. Je ne comprenais rien à ce qui se passait, mon cerveau était en conflit avec ce que mon esprit me montrait, refusant quelque chose qui semblait trop loin d'une réalité rationnelle. J'essayais de maîtriser la séquence pour simplement comprendre ce qui arrivait. Je me suis dit « allons voir plus loin, au moment où je vais me réincarner ». Je voulais essayer de savoir comment se faisait le choix de l'incarnation, comment on choisissait où et quand on allait se réincarner, et si on avait notre mot à dire dans l'affaire bien sûr. Malheureusement j'ai manqué ce moment, car je me suis senti alors descendre comme dans un brouillard sombre. J'allais m'incarner dans un nouveau corps, sans avoir pu comprendre comment je l'avais choisi, comment j'en étais arrivé à cet instant. Tout était assez confus, mais je sentis la présence d'un petit corps vivant près de moi, celui du bébé en gestation. Ce corps allait devenir mon corps. La régression tirait à sa fin, je le sentais car je commençais à perdre le contact avec le passé. Mais j'avais envie de savoir quel était ce bébé, était-ce une des vies que j'avais déjà vues ? J'ai essayé d'avoir une dernière image avant que ça ne s'arrête, et là je me suis retrouvé tout à coup quelques temps plus tard, dans le corps d'une petite fille. J'étais avec mes parents, un couple d'apparence indienne avec mon père qui portait une moustache, tel que je l'avais déjà aperçu dans une autre régression. J'ai compris alors que cette fillette était celle qui allait devenir une danseuse sacrée, une devadasi quelque part en Inde (voir l'article 13- la danseuse et le yogi).
Vous voyez donc que, malheureusement, cette régression n'apporte pas beaucoup de réponses sur ce qu'il se passe entre deux vies terrestres, même si elle est très intéressante. Il semble que ce qu'on appelle l'au-delà soit d'apparence assez proche de notre monde physique. On y garde un corps qui, même s'il n'est sans doute pas matériel, ressemble à un corps terrestre. L'environnement ressemble à la Terre, il y avait de l'herbe, peut-être des arbres... et ces espèces d'ovnis. Là effectivement, ça pose des questions. Y a-t-il un lien avec les ovnis dont on a des témoignages sur Terre ? Ces ovnis viennent-ils d'autres planètes, ou bien d'autres dimensions telle que celle qu'on appelle l'au-delà ? Je fais des hypothèses mais je n'ai aucune réponse, bien sûr.
Ce qui est intéressant et plus abordable intellectuellement dans cette séquence, c'est le processus d'incarnation dans un nouveau corps. On voit qu'après un certain temps passé dans l'au-delà, l'esprit « descend » pour s'attacher à un corps physique, un fœtus encore en gestation dans le ventre de sa mère. J'aurais aimé avoir plus de détails sur ce qui se passe en aval et en amont de ce moment, sur la manière dont va s'exprimer le karma notamment, et si l'esprit a un choix conscient à faire à ce sujet où s'il subit simplement des effets qu'on pourrait qualifier de physiques ou mécaniques. Peut-être aurai-je des réponses plus tard.
En tout cas, cette régression aura au moins eu l'avantage de me faire remettre dans le bon ordre certaines de mes vies antérieures. Car auparavant je pensais que ma vie de Giovanni se situait après celle de la devadasi, or c'est clairement l'inverse. Voilà, petit à petit, indice après indice, même si je n'obtiens pas toutes les informations que je souhaiterais, je parviens à affiner l'histoire de mes vies antérieures.

Et retrouvez déjà le prochain article en avant-première (dans les news) !
 

6 commentaires:

  1. Waou ! ton article sur l entre deux vies est magnifique. Tu arrives à exprimer ce qui est du ressort du spirituel. J adhère complètement à ta théorie. Elle est claire et convaincante . Je suis fascinée de ta facilité à écrire des idées totalement nouvelles et experimentales. Tu nages dans des eaux inaccessibles aux plus nombreux. Au-delà des vies antérieures tu nous fais pénétrer dans l au-delà et tu racontes cela avec tellement de légèreté qu' on adhère à ton récit. J ai très envie de faire mes propres expériences mais je sais déjà que je ne suis pas prête pour le moment . J ai encore besoin de travailler mes régressions pour mieux encore percevoir mon fonctionnement.
    Merci pour ce beau voyage à très bientôt.

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  2. Guillaume j'aimerai utiliser un extrait de ton article pour débattre sur mon forum, m'autorises tu a copier (avec lien vers ton blog) une partie de cet article ?
    Merci de ta réponse

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  3. Merci Guillaume pour tes articles, c'est toujours intéressant !!

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  4. Tes articles sont très riches d'informations Guillaume, très intéressants ! Dire que si on mettait toutes et tous la totalité nos expériences en commun, sans chercher à se convaincre, on parviendrait à beaucoup de conclusions valides, et limite pourrait en édifier une encyclopédie de la régression et de la vie antérieure ! C'est mon rêve le plus fou mais trop fou, ça demande de regrouper beaucoup de volontés qui souhaitent la même chose... Il faudrait d'aileurs le faire aussi pour le rêve lucide, le voyage astral et l'onirisme en général..

    Je n'ai encore aucune expérience de souvenir de l'entre-deux-vies sauf que durant mes rêves je suis souvent dans les dimensions où l'on traîne après la mort quand on a encore des choses à guérir et clarifier dans la conscience (nous tous en vérité). Par analogie je pourrais donc en parler un peu, sauf que l'âme en rêvant est toujours reliée à son corps de chair (ce que nous faisons tous quand on rêve) et que ceci induit une expérience différente de la mort où l'âme s'est décrochée du corps de chair... donc mes analogies ne seraient que théoriques et partiellement faussées ou déformées par rapport à la réalité post-mortem. Le fait est que la gnose nous dit bien qu'il y a le bilan (partiel entre deux vies et totale à la fin d'un grand cycle planétaire) après le décès et que ce bilan peut se vivre soit par projection devant la conscience tel un déroulement de film où tout est ressenti à nouveau avec de nouvelles visions de la conscience sur comment on l'a vécu (seulement les souffrances pour ce film, de nos existences), ou alors les revivre partiellement tel un souvenir de vie antérieure en rêve. Et je crois avoir reconnu ceci dans une partie de tes explications... un bilan partiel. A voir... Sur le reste je n'ai rien à dire, c'est justement impressionant

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