Ni medium ni gourou, je suis un être humain comme les autres qui se posait des questions sur le pourquoi du comment. J'ai été séduit par la théorie de la réincarnation, mais comme je ne crois que ce que je vois, j'ai décidé d'aller moi-même explorer mes vies antérieures, « pour voir ». Et ce que j'ai découvert m'a définitivement convaincu. Aujourd'hui je continue d'explorer mes vies antérieures, par des régressions comme on appelle ça, et je reconstitue petit à petit le parcours de mon âme à travers les âges. J'ai élargi mon champ d'intérêt à tout ce qui est en lien avec la réincarnation, principalement les domaines de l'esprit et de l'inexplicable, et aussi l'histoire et l'archéologie.

A travers ce blog j'espère apporter un peu de réponses à ceux qui en cherchent encore. Mais surtout ne me croyez pas sur parole, faites vous-même l'expérience ! Ma méthode de régression dans les vies passées est dispo pour tous: voir l'article 9- vos vies passées. Mais prenez le temps de lire les articles précédents avant toute chose. Il vaut mieux savoir de quoi il s'agit et être complètement informé avant de se lancer.

Vous pouvez lire les articles comme vous le souhaitez. Mais le mieux est quand même de les lire dans l'ordre chronologique, je les ai numérotés à cet effet. Aidez-vous du menu.

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8- les vies mystiques, l'évolution spirituelle



Plusieurs des régressions que j'ai faites ont fait remonter des souvenirs de vies de religieux, de philosophes, ou de personnes investies dans une discipline mystique. Je les ai regroupées dans cet article. Ce sont des existences dans lesquelles il y a manifestement une quête sur le sens de la vie et la véritable dimension de l'être humain. Et elles ont une importance particulière car à travers elles l'âme a la possibilité de progresser et de s'élever. J'y reviendrai.
Si vous avez tout suivi depuis le début (je vous vois, au fond, ceux qui ne suivent pas!), vous me direz que j'ai déjà présenté une vie antérieure mystique, celle du druide Loïk bien sûr. Chez les celtes, les druides étaient des personnalités importantes, à la fois religieux, érudits et guérisseurs. Et ils croyaient à la réincarnation. Les druides étaient en lien étroit avec le monde spirituel, comme les chamanes des peuples autochtones.
Mais le druide n'était pas la première de mes vies mystiques. Une autre située dans la Grèce antique est clairement plus ancienne. Je ne sais pas tout à fait si c'est la même vie que celle du sculpteur grec dont j'ai déjà parlé (voir l'article 6- l'artiste) ou si c'est vraiment une autre vie. J'ai vu notamment des images de jeunesse où je côtoie un jeune homme qui pourrait être une incarnation passée du frère du trappeur. Puis une autre scène où je suis un vieillard. Je marche dans la nature, habillé d'une toge et de sandales. J'ai une barbe blanche. Je marche sur un chemin caillouteux avec vue sur la mer à gauche. Le soleil brille, et un nom me vient : Rhodes. C'est une île grecque. Un jeune homme arpente le chemin avec moi. Nous parlons philosophie, mais je parle plus que lui. Il me semble que je lui enseigne ce que je sais. Et tout à coup je me sens mal. Une douleur me prend la poitrine, vers le cœur. Je m'écroule face contre terre en cherchant ma respiration. Le jeune homme est paniqué, il ne sait pas quoi faire. Il décide d'aller chercher de l'aide et part en courant. Moi, je reste le visage dans la poussière et je crois que je mourrai là de cette crise cardiaque avant l'arrivée des secours.
Encore une vie où je meurs seul dans la nature en attendant une aide qui n'arrive jamais ou trop tard ! On a déjà vu ça dans d'autres vies dont j'ai parlé : le trappeur, le viking (voir les articles 2 et 5). Un schéma répétitif comme ça a sûrement des répercussions dans ma vie actuelle. Le fait que je ne compte que sur moi-même ? Que je rechigne à demander de l'aide même en cas de grande difficulté ? Il y a peut-être là un lien de cause à effet, un karma à résoudre.
Ce vieillard grec faisait donc de la philosophie en marchant. Ce n'est pas qu'un détail, car il existait bien en Grèce antique une école de pensée qu'on appelle l'école péripatéticienne, ce qui signifie « qui aime marcher ». Cette école suivait la philosophie d'Aristote, qui enseignait à ses élèves en marchant au Lycée d'Athènes. Ses disciples ont sûrement perpétué la tradition. Cette piste des péripatéticiens est intéressante, d'autant qu'Aristote a eu parmi ses disciples plusieurs philosophes dits « de Rhodes ». Ce serait tentant de dire que mon philosophe était un de ceux-là, mais il y a quand même trop peu d'éléments certains. D'autant qu'il y a eu des philosophes d'autres écoles qui étaient de Rhodes, et que le mien n'était pas forcément un péripatéticien. Rien n'empêchait d'autres philosophes de discuter en marchant, non ? Je ne sais donc pas quelle philosophie professait le vieillard mort d'une crise cardiaque. Mais ce qui est certain, c'est qu'il s'interrogeait sur l'univers et sur lui-même. Les grecs étaient à l'avant-garde de la pensée philosophique à l'époque. C'est à ce titre que je place cette vie dans la lignée des vies spirituelles.
Je vais maintenant exposer trois vies pour lesquelles j'ai peu d'informations, mais qui sont intéressantes par leur diversité.
Dans la première j'étais un petit indien, je veux dire un petit garçon d'Inde, peut-être d'une dizaine d'années. J'avais la peau noire, et j'étais habillé d'un pagne et d'un turban. Je vivais dans un paysage de forêt luxuriante. Je jouais avec des amis au pied d'une cascade. Et puis je me suis vu plus tard assis en position de méditation. J'étais avec un maître yogi qui m'enseignait sa discipline. Je n'en ai pas vu plus sur ce garçon. Par contre dans une autre régression j'ai vu l'image d'une jeune danseuse qui me semblait être indienne aussi. Mais je ne savais pas si cette image se rattachait à la même vie ou à une autre (note : depuis la rédaction de cet article j'en ai vu davantage mais j'y reviendrai plus tard). La végétation et la couleur de peau du garçon m'incitent à situer cette vie en Inde du sud, là où vit l'ethnie des dravidiens, les indiens noirs de peau. La jungle humide est plutôt vers les côtes. Mais pour l'époque je n'ai pas beaucoup d'indices.
La deuxième vie de cette série est celle d'un jeune guerrier chinois ou mongol, que j'ai vu dans un environnement aride, en tenue simple, avec cette coiffure typique au crâne rasé sauf une longue natte dans le dos. Je pratiquais les arts martiaux, de jour comme de nuit, parfois pieds nus sur un sol au sable rugueux. Ca me faisait penser au désert de Mongolie. Et le crâne rasé avec la natte, c'est la coiffure que les mandchous imposèrent en Chine lorsqu'ils prirent le pouvoir. Et les mandchous étaient à l'origine un peuple proche des mongols. J'ai d'ailleurs dans ma vie actuelle pratiqué quelques années les arts martiaux chinois, et je sais que différents styles existent en fonction de l'ethnie d'origine. Et il y a notamment un style Mandchou par opposition à un style Han. Ce guerrier vivait peut-être à une époque où chaque peuple de Chine et de Mongolie pratiquait encore son propre style martial.
Enfin la troisième vie de cette série m'a transporté encore ailleurs, en Afrique. J'étais dans un village avec des cases en terre, parmi un groupe de femmes noires aux seins nus. Et là la claque, je me suis rendu compte que j'étais l'une d'entre elles ! Je me suis vue assise à l'entrée d'une case, une femme bien en chair à moitié nue. Passée la surprise, j'ai compris que j'étais guérisseuse et herboriste, je pratiquais une médecine traditionnelle alliant l'action des plantes et des esprits. C'est la première fois que je me voyais incarnée en femme bien sûr. Et pourtant il ne devrait rien y avoir de surprenant à ça. Pourquoi notre âme aurait-elle un sexe ? En fait je crois que le corps et l'âme s'influencent mutuellement. On le voit en médecine, de plus en plus l'action de l'inconscient sur le corps est reconnue. L'inverse doit être vrai aussi. Je pense que dès les premières incarnations notre âme développe une affinité avec un genre, masculin ou féminin. C'est ce qui expliquerait qu'on n'est pas la moitié du temps homme et l'autre moitié femme, mais qu'on penche vers l'un des deux. On aura quand même quelques vies dans l'autre sexe, mais ce sera plus ou moins rare. Cette vie africaine n'est pas la seule vie de femme que j'ai retrouvée. J'en parlerai dans un autre article. Cette vie en Afrique est aussi intéressante pour une autre raison. Aujourd'hui je suis marié à une femme d'origine africaine. Et nous avons ensemble trois enfants métisses. Je crois qu'il n'y a pas besoin de plus d'explication, le lien est fait. Mais ce qui est surprenant, c'est qu'au moment où j'avais effectué cette régression, je ne connaissais pas encore ma future épouse.
En tout cas, cette succession de trois vies est vraiment enrichissante par la diversité des courants spirituels explorés, par le yoga, la pratique énergétique des arts martiaux, et l'animisme africain. C'est sûrement pourquoi aujourd'hui j'ai l'esprit ouvert à toute philosophie et que j'essaie de tirer les enseignements les plus pertinents de tout ce qui m'entoure.

Mais bien sûr, au cours de mes différentes vies, j'ai aussi exploré l'Europe mystique. Je vais en parler avec deux autres incarnations.
Pour l'une, elle doit se situer au Moyen-Age avant l'invention de l'imprimerie, puisque je me suis vu dans la peau d'un moine copiste qui faisait de la calligraphie. J'étais dans ma robe de bure, barbu, et j'étais assis face à mon chevalet à travailler sous les voûtes du monastère. J'étais proche d'un autre moine qui me ressemblait, et nous parlions souvent, en latin ou italien il me semble. Oui, on était en Italie. On parlait beaucoup religion, lui était très fervent, et moi au contraire je lui confiais mes doutes sur ma foi. C'est plutôt étonnant car ce moine est mon père dans ma vie actuelle, et question religion ça n'a rien à voir, il est plutôt critique.
J'ai fait quelques recherches pour en savoir plus sur ce moine et son monastère. La robe de bure sombre indique qu'il s'agit sûrement de l'ordre des bénédictins. Ca tombe bien, Saint Benoît le fondateur des bénédictins est en réalité San Benedetto da Norcia et il est italien. Les premiers monastères bénédictins étaient en Italie. La grande pièce où les moines copiaient leurs ouvrages à la plume est appelée un scriptorium. Il n'y en avait pas dans toutes les abbayes, c'était même plutôt rare. Il y en a eu à Rome, Ravenne, Vérone, mais sans doute ailleurs aussi. Impossible donc pour le moment de situer précisément le lieu et l'époque de mon moine calligraphe. Mais tiens, en parlant de calligraphie, voilà une activité de création graphique qui fait le lien avec Corot et ma passion pour le dessin (voir l'article 6- l'artiste).
Passons à la vie suivante, qui est un peu mystérieuse. Je me suis vu en train de me faufiler avec discrétion dans les rues d'une ville médiévale ou de la Renaissance, la nuit. Je suivais un homme en noir qui m'emmenait vers une destination inconnue. On avait un rendez-vous secret avec quelqu'un. On retrouva cet homme dans une pièce sombre, où l'on semblait conspirer autour d'une table, éclairés d'une seule bougie. Les deux autres me parlaient, m'expliquaient ou m'enseignaient quelque chose. Ca m'a fait penser à un dogme occulte, peut-être une société secrète du genre des francs-maçons.
J'ai vu ensuite vaguement vu une sorte de cérémonie avec plusieurs personnes. Un élément a retenu particulièrement mon attention. C'était une armure rutilante, une armure d'apparat gravée de symboles sur toute sa surface, avec en son centre un œil qui ressortait nettement. J'ai pensé à la quête du Graal, peut-être un thème évoqué dans cette cérémonie. J'ai l'impression que cette existence était très versée dans l'occultisme, et que je m'intéressais aussi à l'alchimie.
Il y a peu de détails pour situer cette vie, si ce n'est que les sociétés secrètes type francs-maçons ont commencé à fleurir à la Renaissance, et qu'il est possible que ce soit à cette période. Et cette vie vouée à l'occultisme explique mon intérêt pour ce sujet actuellement, y compris mes recherches sur la réincarnation bien sûr. Ce qui est intéressant, c'est que l'homme en noir qui me guidait dans les rues n'est pas un inconnu. C'était mon focus pour cette régression et je sais donc qu'il s'agit d'un membre de ma famille actuelle. En fait ce serait la même personne que la mère de Sir Hoghton (voir l'article 4- le lord anglais), et donc ma grand-mère aujourd'hui. Plutôt étonnant, car elle est loin d'avoir un intérêt pour l'occultisme aujourd'hui, à moins que je ne me trompe.



Bref, j'ai fait le tour de ces vies que je classe comme mystiques ou spirituelles. Elles représentent tout de même plusieurs siècles de questionnements et de spiritualité. De la philosophie grecque aux théories mystiques des sociétés secrètes européennes, en passant par le druidisme, le yoga, les arts martiaux d'extrême-orient, les traditions africaines, et le christianisme, on peut dire que c'est un cheminement spirituel assez complexe et enrichissant, non ? Mais en quoi ça a un intérêt ? Si on y réfléchit, le cycle des réincarnations ne peut pas être qu'une succession infinie de vies où l'on accumule les expériences et les savoirs. A quoi ça servirait ? Il doit bien y avoir un sens à tout ça. Rien que la loi du karma nous le montre. Je disais dans un autre article (3- le romain et le druide) que le karma nous force à nous réincarner pour effacer des déséquilibres. Nous revenons sur Terre pour faire de nouvelles expériences matérielles et résoudre ces soucis, encore et encore jusqu'à qu'on y parvienne. Certaines dettes karmiques disparaissent alors que d'autres apparaissent, et c'est un peu un cercle vicieux. Ca peut durer longtemps comme ça, de nombreux millénaires ! Mais quelle que soit la durée, l'équilibre a toujours tendance à être rétabli, et on finit bien par y arriver un jour. Et qu'est-ce qu'il se passe alors, quand on a effacé toutes ses dettes karmiques ? Difficile à dire tant qu'on ne l'a pas réalisé. Et comme je me fie à mes propres expériences, je ne vais pas donner d'explication toute faite. Cependant les différentes traditions religieuses nous donnent des pistes. Il y a deux tendances, celle du Paradis des trois grandes religions monothéistes, et celle d'un nirvana comme dans le bouddhisme et l'hindouisme. Dans les deux cas il s'agit de quitter ce monde pour rejoindre un principe universel, qu'on l'appelle Dieu ou d'un autre nom. Si vous êtes comme moi au début, un peu réfractaire à cette idée d'un vieux bonhomme qui régit tout depuis le ciel, rassurez-vous je ne le vois pas comme ça. On a toujours voulu imaginer Dieu à l'image de l'homme, mais je crois que c'est bien plus que ça. Dieu est la somme de toutes choses, il est au-dessus de tout et en tout, et même en nous. Nous sommes tous une parcelle de cette entité fondamentale. En entrant dans le cycle des réincarnations et par là dans le monde de la matière, notre âme s'éloigne de cette source universelle. Elle essaie alors d'y retourner, et ce serait ce retour à la source qu'on appellerait paradis ou nirvana. Attention, ceci est ma propre interprétation schématique et la vérité est sans doute plus complexe, mais je pense ne pas en être loin.
Revenons à ces vies de spiritualité. Pour avancer dans ses incarnations et se débarrasser de ses dettes karmiques, il faut entre autre s'éveiller et comprendre l'univers. Toute recherche, toute étude dans ce sens viendra enrichir l'âme et l'aider à progresser. C'est pour ça que dans ce processus je n'inclus pas que les religions, mais aussi la philosophie car c'est aussi un questionnement spirituel. Je pense que la science y aurait sa place aussi, quand elle fait progresser la connaissance de notre univers. Et donc ces vies vouées à la spiritualité ou à l'esprit ont une importance particulière. Car si elles permettent d'explorer et d'élargir ses connaissances sur l'univers, l'être humain, l'esprit, et le fondement de toutes choses, elles font évoluer l'âme plus que toute autre.

2 commentaires:

  1. J'adore te lire, merci de partager tes expériences ici !

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    1. Pas de quoi. Ca parle beaucoup de mes propres expériences bien sûr, mais j'essaie d'élargir le sujet pour que ça soit profitable à tous. Merci à toi !

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