Ni medium ni gourou, je suis un être humain comme les autres qui se posait des questions sur le pourquoi du comment. J'ai été séduit par la théorie de la réincarnation, mais comme je ne crois que ce que je vois, j'ai décidé d'aller moi-même explorer mes vies antérieures, « pour voir ». Et ce que j'ai découvert m'a définitivement convaincu. Aujourd'hui je continue d'explorer mes vies antérieures, par des régressions comme on appelle ça, et je reconstitue petit à petit le parcours de mon âme à travers les âges. J'ai élargi mon champ d'intérêt à tout ce qui est en lien avec la réincarnation, principalement les domaines de l'esprit et de l'inexplicable, et aussi l'histoire et l'archéologie.

A travers ce blog j'espère apporter un peu de réponses à ceux qui en cherchent encore. Mais surtout ne me croyez pas sur parole, faites vous-même l'expérience ! Ma méthode de régression dans les vies passées est dispo pour tous: voir l'article 9- vos vies passées. Mais prenez le temps de lire les articles précédents avant toute chose. Il vaut mieux savoir de quoi il s'agit et être complètement informé avant de se lancer.

Vous pouvez lire les articles comme vous le souhaitez. Mais le mieux est quand même de les lire dans l'ordre chronologique, je les ai numérotés à cet effet. Aidez-vous du menu.

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28- la fille de l'Atlantide, les âmes-soeurs



Lorsqu'on s'intéresse à la réincarnation et à la vie après la mort, le champ d'investigation s'élargit forcément tôt ou tard. On est obligé de s'interroger sur ce qui constitue l'être humain, sur ce qu'est l'âme ou l'esprit, et tout ce qui tourne autour. J'ai d'ailleurs déjà exploré un peu ces sujets dans de précédents articles, en me référant à mes propres expériences mais aussi à celles d'autres personnes, spécialistes ou auteurs reconnus, ou même anonymes dont j'ai lu les témoignages sur internet. En me documentant de cette façon, je me suis retrouvé confronté plus d'une fois à la notion d'âme-sœur. J'ai vu aussi évoqué le terme d'âme jumelle, ou d'autres mots qui semblent plus ou moins désigner la même chose. Mais quelle est donc cette idée d'âme sœur ? Bien sûr dans le langage courant on parle de ça en amour, quand on trouve la personne de qui on peut dire « on est fait l'un pour l'autre ». Mais que se cache-t-il derrière ce mot dans le domaine spirituel ? Est-ce que l'on serait lié irrémédiablement à une autre âme depuis la nuit des temps ? Pour essayer d'explorer cette question je vais revenir sur ma vie antérieure qui me semble être la plus ancienne mais certainement aussi la plus étrange car elle bouscule notre éducation occidentale cartésienne. Je veux bien sûr parler de cette vie dans la civilisation perdue de l'Atlantide, où je m'étais vu dans la peau d'une jeune fille. J'en avais parlé précédemment dans l'article 10- les civilisations disparues. Depuis, grâce à de nouvelles régressions, j'ai obtenu quelques images supplémentaires sur cette existence passée. Et un de ces souvenirs en particulier m'a questionné sur cette fameuse notion d'âme-soeur. Je vais donc vous détailler les nouveaux éléments retrouvés de cette vie, et vous livrer mes réflexions sur ces liens particuliers entre âmes dites « soeurs ».

Revenons un peu sur ce que je savais déjà de cette vie antérieure en tant que fille atlante. Quand je me suis vu dans son corps, c'était une toute jeune femme, quasiment une adolescente. J'étais mince aux longs cheveux bruns, très noirs. Je ne me suis pas sentie très gracieuse, ou du moins, je me ressentais de cette façon, ni laide ni belle. Disons que je me trouvais plutôt ordinaire. J'étais habillée de manière très simple, avec juste une petite tunique blanche. Je marchais pieds nus la plupart du temps. Je vivais dans un endroit où il y avait beaucoup de verdure. Je passais du temps dans la nature. Et pour me déplacer je montais souvent à cheval, un beau cheval brun. Je le montais à cru, sans harnachement, et il semble que nous avions un lien spécial. C'était plus qu'un animal domestique, c'était un ami. Il y avait un lien fort entre nous. J'avais décrit une scène où j'étais avec lui au bord d'un point d'eau. Je me déshabillais et me baignais dans l'eau fraîche.
Plus tard, montée sur le cheval, je galopais au milieu de la prairie en direction d'une cité blanche qui se détachait au loin.
Je me suis vue à un autre moment dans cette cité, une ville aux bâtiments clairs à l'architecture inconnue qui me semblait étrangement moderne. Dans cette ville aussi la verdure était toujours présente, il y avait des arbres partout. C'est à ce moment, en me demandant où je pouvais bien être, que le mot « Atlantide » m'est venu à l'esprit. Je me voyais alors entrer dans un bâtiment et retrouver d'autres personnes dans un couloir. A travers une paroi translucide, je me retrouvai alors face à un corps inanimé et exposé à nous. Une lumière étrange l'auréolait, venue de nulle part. Et nous restions simplement à prier ou méditer en silence. Je ressentais de la tristesse, j'avais la sensation que nous vivions un deuil. Et un vieil homme barbu arriva alors derrière moi pour me réconforter.
Toujours dans la même séance de régression, je me vis en présence d'un jeune homme de mon âge aux cheveux blonds. On était tous les deux dehors à marcher dans un coin de verdure en ville, et nous discutions. Je ne sais pas s'il s'agissait d'un ami ou plus, peut-être un frère.
Dans l'article où j'ai présenté cette régression, j'ai parlé de l'Atlantide et de ce que j'en pensais. Cette civilisation disparue a tout à fait pu exister. Je ne reviendrai pas sur ce débat pour le moment, ce n'est pas le sujet de cet article. Je vais plutôt continuer à vous raconter ce que j'ai retrouvé de cette vie passée, et elle nous éclairera un peu sur cette civilisation soi-disant légendaire.

Voici donc une nouvelle régression qui va m'emmener loin dans le passé. Je suis le protocole que j'avais décrit dans l'article 9- vos vies passées. Après m'être détendu et avoir détaché au maximum ma conscience de mon environnement, j'ouvre mentalement la porte et m'engage dans le tunnel temporel. J'ai choisi comme focus, comme élément qui va me permettre de trouver une correspondance dans le passé, mon épouse. Ce n'est pas la première fois et d'autres régressions m'ont déjà montré que nous nous sommes déjà côtoyés à plusieurs reprises dans nos vies antérieures. Dans ces cas-là, je ne sais pas si une nouvelle tentative va me montrer une de ses incarnations que j'ai déjà vue, ou si je vais découvrir quelque chose de nouveau. Ce sera la surprise.
Lorsqu'à la fin du compte à rebours je sors du tunnel, je me trouve face à un soleil couchant dans un ciel dégagé. La vue s'élargit petit à petit et la mer apparaît sous le ciel, une mer calme. J'entends juste le léger bruit des vagues. Un ponton de bois s'avance au bord de la mer, émergeant du sable. La plage s'étend des deux côtés, délimitée par de légères dunes. Une silhouette féminine est assise sur la pente de l'une d'elles, face à l'océan. Je la vois de dos. Un instant je me demande si c'est moi que je vois ou si c'est quelqu'un d'autre. Mais non, moi j'ai les pieds dans le sable, je suis debout. Cette femme assise, je la regarde d'un peu plus loin. C'est la personne que j'ai choisie comme focus, mon épouse bien sûr. Ou du moins c'est une autre incarnation d'elle-même. Je m'approche, et je me rends compte que je suis une femme moi aussi, habillée d'un léger vêtement blanc. La femme assise a la peau blanche et la chevelure brune, tout comme moi. Elle est immobile, assise en tailleur, les yeux mi-clos. Elle médite. Je viens m'asseoir à ses côtés, je ferme à demi les yeux et l'accompagne dans sa méditation. A côté d'elle j'ai la sensation très ferme que cette femme est ma sœur. Je veux dire que c'est ma sœur de sang dans cette incarnation, bien sûr. Mais j'ai aussi l'impression d'un lien qui va au-delà de ça, comme si nous étions sœur avant même de nous incarner sur Terre. Cette sensation alors que nous méditons face à la mer calme et au soleil couchant m'amène à un moment de paix et de sérénité immense. J'ai envie de rester dans cet instant pour toujours
Nous restons là un long moment, le soleil disparaît sous l'horizon et les étoiles apparaissent dans le ciel qui s'assombrit. Lorsqu'il fait nuit, nous nous levons sans un mot et quittons la plage. Nous suivons un sentier qui nous amène à une bourgade. Quelques petites maisons apparaissent aux abords du sentier qui devient la rue principale, sinueuse. Les maisons sont de couleur claire, de plein pied, vaguement éclairées par des lumières comme des lanternes à côté des portes. Ces petites lumières dans tout le village me font penser aux lampions des fêtes du 14 juillet. Encore une fois c'est très apaisant. La scène s'estompe doucement et je reprends pied dans le présent. La régression s'arrête là tranquillement. Voilà donc ce souvenir qui m'a amené à m'interroger sur ma possible âme-soeur. Mais j'y reviendrai après. Je vais d'abord continuer à égrener les souvenirs de cette vie atlante, car il y en a d'autres.

Me voilà donc dans une autre régression, engagé dans le tunnel du temps. Cette fois, exceptionnellement, je n'ai pas choisi une personne ou un autre élément de mon présent comme focus. Non, cette fois je choisis délibérément d'essayer d'en voir plus sur cette vie en Atlantide. A ce moment-là j'ai déjà beaucoup d'expérience dans les régressions, et je sais que cette vie antérieure est la plus ancienne que j'ai retrouvée. Mais c'est aussi celle pour laquelle j'ai le moins de souvenirs. En me focalisant principalement sur des personnes du présent que j'aurais connues dans des vies passées, je suis rarement remonté jusqu'à cette vie-là. J'en ai conclu qu'à cette époque le groupe d'âmes dont je faisais partie était plus restreint. C'était le début d'une aventure, et beaucoup d'âmes que je connais aujourd'hui ne seraient rencontrées que plus tard, dans d'autres vies. Et donc si je voulais en savoir plus sur ma vie de jeune fille atlante il fallait que j'y accède de manière directe.
Je sors du tunnel après une descente vertigineuse. Autour de moi c'est calme. Il y a des arbres, je suis en forêt. J'avance en montant doucement. Je gravis une pente, mais je ne marche pas. Je suis assise sur un cheval. Mon cheval, celui que j'ai déjà vu. Je suis adulte, comme dans la régression avec la plage. Je porte une cape blanche qui tombe sur les flancs de ma monture, et quelques bijoux dorés, aux poignets, sur les bras. Le cheval marche au pas en continuant de monter. Il suit un ruisseau qui s'écoule avec un bruit clair. Puis on arrive à un endroit où se trouve un bassin de pierre. C'est là que naît le ruisseau. C'est un lieu apaisant où j'ai l'habitude de me rendre, j'en ai l'impression. Je descends de cheval et reste là un moment à me reposer.
Je sais qu'il y a d'autres coins de la forêt qui ne sont pas aussi apaisants. Un peu plus loin se trouve l'entrée d'une grotte. L'ouverture est large et sombre. Là par contre, je ne vais pas m'approcher. Je n'aime pas cet endroit, il me donne la chair de poule.
Plus tard je retournerai en bas, au village. Je ne sais pas s'il s'agit du même village que j'ai vu avec ma sœur. Ca y ressemble, mais en plein jour il est plus animé. Il y a du monde, des couleurs, peut-être parce que c'est jour de marché. Je vois les étalages et l'animation générale. La régression tire à sa fin, je le sens, mais j'essaie de retrouver comment je m'appelle avant d'arrêter. Un nom compliqué me vient à l'esprit, quelque chose comme Gielameian ou plutôt Giaelamian.
Finalement cette régression ne m'aura pas apporté grand chose sur la connaissance de l'Atlantide, ni même sur cette vie. J'ai ce prénom, ce qui est déjà pas mal, et le fait que j'ai gardé au moins quelques années ce lien particulier avec mon cheval. Pour le reste c'est juste une tranche de vie mais ça m'a laissé une bonne impression, comme un moment très paisible.



J'ai donc tenté de nouveau ma chance ultérieurement avec une nouvelle régression afin d'essayer d'en savoir plus sur la vie de celle que j'appellerai Giaelamian. Malheureusement cette tentative n'a pas encore levé le voile sur les nombreuses interrogations liées à cette vie antérieure, mais elle a tout de même été intéressante.
A la sortie du tunnel temporel, j'ai une sensation un peu oppressante. Je me sens serré de toute part. Je me rends rapidement compte que je me trouve au milieu d'une foule. Je suis dans le corps de la même jeune femme que j'ai déjà vue, Giaelamian. Encore une fois je porte un vêtement clair et ample. Mais je ne le vois pas nettement car mon attention se porte plus sur ce qui m'entoure que sur moi-même. La foule n'est pas tranquille, et moi non plus. Il y a une nette inquiétude qui plane, une rumeur angoissée. Au-delà de cette foule, je sens que je ne suis plus dans mon village. Je suis dans une grande ville. D'ailleurs cette cité est matérialisée par un immense monument, comme une grande tour qui s'élève vers le ciel. Toute l'attention de la population massée ici est tournée vers elle. On attend quelque chose, l'apparition de quelque chose ou de quelqu'un, peut-être une annonce ou un discours important. Au fond de moi je ressens un mélange de peur et de tristesse, comme si un événement terrible et inéluctable se préparait.
Cette régression s'est arrêtée à ce moment-là. Je ne peux pas m'empêcher de penser que l'« évènement terrible » que j'ai ressenti pourrait être le cataclysme responsable de la disparition du continent mythique de l'Atlantide. Si c'est le cas ça pose une question : les atlantes auraient-ils donc pressenti ou anticipé ce qui allait se passer ? Et dans ce cas pourquoi n'auraient-ils pas pu l'éviter ? Je pense qu'on peut répondre à ce problème en faisant le parallèle avec l'époque actuelle. Aujourd'hui et depuis des années de nombreux scientifiques tirent la sonnette d'alarme en annonçant une catastrophe écologique d'ampleur planétaire. Et pourtant, on a beau être prévenus, ça n'empêche que très peu d'efforts sont faits pour éviter le pire. Les atlantes étaient sans doute confrontés à une situation similaire. Ils savaient où leurs actions allaient les mener, mais l'égoïsme et la jalousie d'une part d'eux-mêmes les empêchaient de s'écarter du chemin fatal. Tout ça n'est que supposition bien sûr, mais est en accord avec ce que d'autres ont pu dire sur le sujet, et notamment Edgar Cayce qui a beaucoup parlé de l'Atlantide. Mais je ne vais pas extrapoler davantage. Il me faudra attendre d'avoir d'autres éléments concrets pour en savoir plus.

En attendant je vais revenir sur cette sœur que je n'ai vue finalement que dans un seul souvenir de cette vie. Je ne l'ai vue qu'une fois mais j'ai ressenti une grande proximité. C'était plus qu'une sœur dans cette seule existence. Comme je l'ai dit elle est donc devenue mon épouse aujourd'hui, mais elle l'a été aussi dans plusieurs autres vies. Elle a aussi parfois été une mère, ou une amie. En tout cas elle a souvent été très proche de moi, et ce au long de nombreuses vies. Mais quand je dis qu'elle était plus qu'une sœur dans une vie humaine, je veux dire par là que cette proximité s'étend dans l'au-delà, et que donc même dans le monde spirituel nous avions un lien fraternel. Et je me suis donc naturellement posé la question : est-ce que c'est là ce qu'on appelle une âme-soeur ? Son âme-soeur, c'est ce qu'on appelle simplement « sa moitié », comme si en étant réunis nous ne formions plus qu'un. Cela suggère qu'on n'aurait qu'une seule âme-soeur. Or c'est là que je ne suis pas d'accord avec ce concept. Cette âme-soeur, c'est une entité dont on se sent si proche qu'on sait que rien ne nous séparera jamais. On sent qu'au-delà de la mort, nous serons liés spirituellement et de vie en vie. Or autour de moi il n'y a pas qu'une seule personne qui correspond à cette description. Il y a un cercle restreint de quelques personnes de qui je peux dire « c'est une âme-soeur ». Et je les retrouve régulièrement au fil des vies. On retrouve là la description des groupes d'âmes dont j'ai déjà parlé, ce que j'aime appeler les tribus d'âmes. Ces tribus peuvent être assez larges, et on ne peut probablement pas dire de tous ses membres qu'ils sont des âmes-soeurs. Les liens sont plus ou moins forts. Et les âmes avec qui le lien est ressenti comme le plus fort sont certainement celles qu'on peut qualifier de frère ou de sœur dans le sens où on a l'impression de partager une origine, un présent et un avenir commun. C'est sans doute ces liens très forts qui ont fait émerger la notion d'âme-sœur. Mais je ne crois pas qu'on soit lié de cette façon à une seule âme. Parler d'âme-sœur, c'est un peu exclusif, c'est créer une barrière qui sépare de ceux qui ne sont pas dans cette relation privilégiée. Nous avons des affinités plus ou moins fortes avec les personnes de notre entourage, à des degrés divers, et ceux qui sont aux plus hauts degrés pourraient être qualifiées d'âmes-soeurs. Mais c'est un mot qui pose une étiquette, et je n'aime pas les étiquettes. Souvent les mots définissent un cadre qui enferme comme dans une case, alors que la réalité est plus subtile et mouvante.
Ma conclusion est qu'il y a bien des âmes avec qui nous nous sentons si proches qu'on est tenté de les différencier des autres. Mais je préfère ne pas parler d'âme-sœur, ni poser un autre mot sur ces êtres dont je me sens si proche qu'ils pourraient presque être une part de moi-même, et inversement.


Et retrouvez déjà le prochain article en avant-première (dans les news) !
 

1 commentaire:

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