Je continue d'ouvrir le blog à d'autres voix, et aujourd'hui c'est Alicia Crow qui a accepté l'exercice de l'interview. Jeune artiste à plusieurs
facettes, elle présente un témoignage passionnant et surprenant. Laissez-vous entraîner dans son univers.
- Bonjour,
pourriez-vous nous dire qui vous êtes, vous présenter en quelques
mots ?
Bonjour, je
m’appelle Alicia, j’ai 26 ans et habite en Vendée.
-
Vous êtes convaincue de l'existence des vies antérieures et du
principe de la réincarnation. Depuis quand et pourquoi vous est
venue cette conviction ?
Alicia Crow :
Du plus loin que je
me souvienne, je crois en la réincarnation depuis mon enfance. Je
devais avoir environ 8-10 ans quand j’ai commencé à dire à ma
mère que j’étais persuadée de l’existence de la réincarnation.
Mes parents ne m’avaient pas poussée à y croire, c’était ma
propre intuition.
- Vous avez eu
des souvenirs de vies antérieures depuis toute petite. Comment cela
s'est-il manifesté précisément ? Quand avez-vous compris
qu'il s'agissait de vies passées ? Ces souvenirs sont-ils
restés présents en vous ou se sont-ils estompés en grandissant ?
Alicia
Crow :
J’ai
des souvenirs de ma première vie antérieure depuis l’âge de 4
ans, et de la seconde depuis mes 10 ans. Ces souvenirs inconscients
se sont révélés par des écrits et dessins spontanés dans mon
enfance. À l’époque, je pensais qu’il s’agissait uniquement
de mon imagination, mais je me suis rendue compte vers mes 20 ans,
suite à des recherches qui m’ont permis de retomber dessus, qu’il
s’agissait d’informations de vies ne m’appartenant pas. Pour la
première vie antérieure, j’ai pu valider la véracité des
informations que je détenais à l’aide de biographies. Pour la
seconde, je n’ai pu le faire car, dans cette autre vie antérieure,
j’étais une femme pauvre avec un petit garçon malade et je n’ai
pu retrouver de biographies à son sujet. Cependant, mes souvenirs de
ma première vie antérieure - Alice Liddell - sont devenus
conscients à l’âge de 18 ans, en découvrant par hasard
l’histoire de cette jeune fille sur Internet. J’ai rapidement
compris que les similitudes entre sa vie et la mienne n’étaient
pas le fruit du hasard. Je ressentais une profonde connexion avec
elle et une obsession grandissante pour cette ancienne identité qui
allait me permettre de trouver les explications que je recherchais
depuis toujours aux événements traumatisants de ma vie actuelle. Je
suis finalement parvenue à expliquer toutes les sensations et
sentiments inexpliqués que je possédais depuis mon enfance. Mes
souvenirs de cette vie antérieure ne se sont jamais estompés, ils
ont au contraire grandi en moi, au point de me consumer.
- Vous êtes
aujourd'hui très marquée et habitée par votre vie passée d'Alice
Liddell. Parvenez-vous à gérer l'influence de cette vie sur votre
présent ? Vous a-t-elle permis d'évoluer, ou au contraire vous
bloque-t-elle à certains moments ?
Alicia
Crow :
Cette
vie antérieure a toujours eu une grande influence sur ma vie
actuelle car, inconsciemment, j’ai répété tout ce qu’Alice
Liddell avait vécu et je n’ai pas réussi à changer la fin de ces
scénarios. J’ai refait les mêmes erreurs, tout comme les
personnes de mon entourage qui se sont réincarnées avec moi, à
savoir les réincarnations de Lewis Carroll, John Ruskin, le Prince
Léopold et quelques autres personnes. Cependant, j’ai un don de
communication avec les esprits qui m’a permis de les contacter
récemment pour qu’ils me viennent en aide sur ce sujet. Je compte
également publier un roman sur ces souvenirs pour pouvoir m’en
libérer.
- Vous mettez
plus volontiers en avant votre vie anglaise au 19ème siècle car
c'est celle que vous connaissez le mieux, forcément. Mais vous avez
aussi retrouvé d'autres vies antérieures. Comment en avez-vous eu
connaissance ? Pouvez-vous nous en parler un peu ?
Alicia
Crow :
À
part la vie antérieure où j’étais une femme pauvre vivant dans
la rue avec son petit garçon, je n’ai pas de souvenirs précis
d’autres vies antérieures. Seulement des flashs, des bribes
d’informations où je me suis vue en sorcière brûlée au
Moyen-âge, en oratrice à l’Empire Romain ou encore en femme
aristocrate vivant à la Renaissance et assistant à un discours
donné devant la cour de Louis XIV. Ces informations me sont
parvenues par des dessins, écrits d’enfance, flashs provenant de
séances de régression sous hypnose, ou spontanés, et par les
rêves.
- Ce qui est
assez étonnant, ce sont toutes les synchronicités que vous
répertoriez scrupuleusement et qui vous rattachent à votre vie
passée la plus connue. Vous attribuez souvent ces synchronicités à
une entité. Pourriez-vous nous expliquer qui elle est et la relation
que vous avez avec elle ?
Alicia
Crow :
Je
tiens en effet un dossier de recherches détaillé sur mes souvenirs
de vie antérieure, leur rapport avec ma vie actuelle, et les
messages que je reçois régulièrement de la part des esprits qui me
viennent en aide, le plus souvent des synchronicités. Ces recherches
me permettront un jour de présenter mon dossier à des instituts
s’intéressant au paranormal et à écrire mon roman de manière
complète et organisée. Pour rappel, le terme « synchronicité »
a été établi par le psychiatre Carl Jung en 1946, défini ainsi :
« La synchronicité est l'occurrence simultanée d'au moins
deux événements ne présentant pas de lien de causalité, mais dont
l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit. »
Ces coïncidences qui n’en sont pas - souvent frappantes et
parlantes - sont un moyen de communication souvent utilisé par le
monde des esprits pour nous guider dans nos interrogations ou nous
prévenir d’événements à venir.
Étant
très réceptive à ce moyen de communication, outre les séances TCI
(transcommunication instrumentale) durant lesquelles je peux entendre
la voix des esprits via des fréquences radio, je reçois de
nombreuses synchronicités tous les jours, principalement sur les
réseaux sociaux sur lesquels je passe la majeure partie de mon
temps. Ces synchronicités me permettent de prédire des événements
à venir, en rapport avec mes souvenirs de vie antérieure, qui
auront un impact direct sur ma vie actuelle et le département où
j’habite. Depuis 2018, ces esprits tentent en effet de prouver mon
cas de réincarnation en rendant ces synchronicités visibles par le
public dans les médias, en braquant progressivement l’attention
des journalistes sur mon département, ma ville et ma vie antérieure
(Alice Liddell). Cette technique pourrait à terme rendre conscients
les souvenirs des personnes réincarnées avec moi dans ce
département et régler mes problèmes présents avec eux.
Je ne
connais pas vraiment l’identité des esprits qui ont accepté de
m’aider à prouver ma vie antérieure, mais j’ai la sensation
qu’un guide spirituel de sexe féminin se montre davantage présent
que les autres. Je lui ai donné comme surnom « Danika »,
tiré du roman « Her Mad Hatter » de Marie Hall, dans
lequel la réincarnation d’Alice Liddell est sauvée par une guide
spirituelle du nom de Danika. C’est un roman qui m’avait
profondément marquée psychologiquement en raison de la description
de la maladie et de la solitude subies par Alice Liddell dans
l’histoire - que je vis aussi - à savoir les crises d’angoisse.
Je
sais simplement que ces esprits sont au moins au nombre de 9, d’après
leur réponse donnée durant une séance live TCI, et que l’un
d’entre eux s’est présenté comme étant Saint-Thomas. Je
recherche actuellement des médiums ou de nouveaux professionnels du
paranormal qui pourraient m’aider à rentrer de nouveau en contact
avec eux par le biais de fréquences radio. Ces esprits se sont
également manifestés physiquement chez moi et chez quelques amis
(orbes, problèmes électriques, bruits inexpliqués, déplacement
d’objet…). Mon entourage, tout comme moi, reçoit de plus en plus
de synchronicités à mon sujet de la part de ces esprits pour
montrer leur présence.
-
Vous parlez publiquement ouvertement et sans complexe de vos
expériences et vous avez même fondé un groupe facebook pour
échanger sur le thème de la réincarnation
(www.facebook.com/groups/reincarnation.vie.anterieure.and.co/).
Vous pensez qu'il est important de partager nos expériences en ce
domaine ? Pourquoi ?
Alicia
Crow :
J’en
parle en effet de plus en plus ouvertement car cela ne concerne plus
seulement moi à présent. Il y a un impact direct sur les médias et
mon département, et j’agis comme un porte-parole pour prévenir
les habitants de ce qui se passe, même s’il reste en effet très
compliqué de leur expliquer la raison sans que je ne reçoive du
mépris de leur part, dû à leur ignorance, leur indifférence voire
leur déni face aux phénomènes qui se multiplient.
Comme
cité plus haut, j’ai fondé en parallèle un groupe Facebook sur
le thème de la réincarnation, qui compte aujourd’hui près de
2600 membres et vise à rassembler les Français autour de ce sujet
pour créer une entraide sur nos souvenirs de vie antérieure et
enrichir les recherches dans ce domaine.
Je
pense qu’il est important de partager ces expériences car, outre
le fait de s’en affranchir, chaque pierre apportée à l’édifice
permettra de faire avancer la science et de prouver l’existence
d’une vie après la mort et de la réincarnation. Certains
journalistes comme Stéphane Allix – créateur de l’INREES, un
institut qui avait pris connaissance de mon dossier de recherches sur
ma vie antérieure et m’avait répondu positivement – sont des
piliers pour faire parler de ce sujet dans les médias. Il est aussi
vrai que la science est en voie de prendre enfin la question de la
vie après la mort au sérieux, en particulier face aux nombreux
témoignages d’expériences de mort imminente qui ont invité les
scientifiques à reconsidérer la possibilité que le cerveau n’était
peut-être pas le producteur de la conscience et que l’âme
pourrait exister.
- Est-ce que
vous souhaitez ajouter un petit mot personnel ?
Alicia
Crow :
Je
donnerais comme conseil aux gens qui doutent d’eux et n’osent pas
en parler d’oser s’exprimer sur la réincarnation. J’ajouterais
aussi qu’ils ne sont pas fous, contrairement à ce qu’on pourrait
leur faire croire, mais que c’est la société dans laquelle on vit
qui est au contraire en retard et a encore beaucoup de choses à
apprendre avec leurs témoignages. Et que je serais ravie d’échanger
avec eux sur leur histoire et la mienne plus en détails.
- Merci à
vous.
Et retrouvez déjà le prochain article en avant-première (dans les news) !
C'est pas super enrichissant je trouve de discuter dans un groupe où tous le monde est d'accord sur tout et n'apporte aucune remise en cause ou contradiction possible sous peine de blocage/rejet à la vitesse du feu. Comme la religion, on a le droit de croire en quelque chose, ou pas d'ailleurs (agnostique) mais envoyer paître une personne parce qu'elle n'est pas d'accord, c'est un manque d'ouverture d'esprit et une solution de facilité certaine.
RépondreSupprimerLe cerveau humain est quelque chose de complexe, capable
de certitude improbable pour se construire un mécanisme de défense
contre la frustration et préserver un espoir d'amour impossible par exemple.. S'ajoute à cela le fait de rendre une unique personne responsable de tout ses maux quand on passe son temps à traiter les gens comme des moins que rien.. Je suis magnanime et pardonne les injures car toujours bienveillant envers les faibles.